Nous sommes nombreux, en France et en Europe, à nous offusquer des salaires astronomiques et parfois indécents des footballeurs professionnels. Sans doute ne méritent-ils pas de tels traitements pour jouer à la baballe, lorsqu'ils ne se font pas porter pâles pour échapper à la corvée de l'entrainement..
Mais que voulez-vous, lorsque l'on est jeune, populaire et riche, il est peut-être normal d'être davantage attirés par les sorties en boîtes et les belles nanas.
Gagner du pognon: tel est l'objectif de la plupart des footeux.
Mais, oh surprise, on apprend, via TF1 que l'ancien inernationnal lyonnais Sidney Govou a accepté de voir son salaire réduit à 1050 euros par mois, le tout pour faire banquette au Panathinaikos d'Athènes.
Accueilli en héros par les supporters grecs lors de son arrivée Govou s'est rapidement montré comme un joueur fantôche, méritant à peine de figurer sur les feuilles de match.
Mis sur la liste des transferts par ses dirigeants, l'énigmatique Govou n'a pas hésité à accepter qu'on lui accorde un salaire misérable en échange de l'autorisation de prolonger son contrat et, surtout de rester bien planqué
en Grêce, alors qu'il sait que la police et la justice française s'intéressent beaucoup à lui dans le cadre d'une affaire de moeurs dans laquelle Benzema et Ribery sont également impliqués.
Nombre de clubs français de première et de deuxième ligues se sont mis sur les rangs pour tenter de rappatrier le smicard, lui proposant un contrat lui permettant de multiplier son salaire par 5, 10,voire vingt fois. Dernierde ligue 1 etquasiment assuré de relégation, Arles-Avignon verrait d'un très bon oeil le renfort de Govou, histoire de ne pas terminer sa saison-éclair en ligue 1 sans aucun nom illustre.
Mais Govou n'en démord pas, il finira sa carrière (et le restant de ses jours ?) en Grêce. Et tant pis si la Grêce fait des pieds et des mains pour s'en débarrasser.
Cette affaire a quelque chose de malsain, qui n'est pas loin de rappeler l'époque ou un voyou de bas étage, en l'occurrence Bernard Tapie, s'était auto-proclamé maître à penser du football-magouille
L'avis du très médiatique Eric Cantona serait peut-être à même de nous aider à comprendre.
Thierry Cayol