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17 septembre 2011 6 17 /09 /septembre /2011 16:54

On croyait Marine Le Pen résolument fasciste. Et bien, on se mettait le doigt dans l'oeil jusqu'au coude. Depuis quelques jours, la progéniture de Jean-Marie sait qu'elle devra partager en 2012 les voix d'extrème-droite avec un transfuge de poids du Front National: le très nazillon Carl Lang.

 

Carl-Lang-veut-regarder-vers-l-avenir._pics_390.jpgA 53 ans, ce kiné de profession, ancien secrétaire général du FN et ex-chouchou de Le Pen, a annoncé qu'il serait le candidat de son Parti de la France, avec le soutien du MNR de Bruno Mégret et de la Nouvelle Droite Populaire de Robert Spieler.

 

Le colosse blond au cheveu ras et aux allures d'officier du IIIe Reich (quand on s'appelle Carl Lang...) a même réussi à débaucher de fidèles compagnons de route de papa Le Pen. Roger Holeindre tout d'abord, un ancien de l'OAS mais surtout vice-président du FN, et l'imprimeur Fernand Le Rachinel, qui a financé depuis vingt ans les campagnes du Front.

 

Carl Lang, qui a décidé de ne faire campagne, faute de moyens, que sur Internet, se veut "le seul candidat de droite nationale" et soutient que "les autres appartiennent à la droite libérale et mondiale".

 

S'agissant de sa rivale Marine Le Pen, Lang retient surtout qu'elle a dit que, sur les questions sociales, elle se sentait plus à gauche qu'Obama. "Donc, en déduit Carl Lang, j'en conclus que si elle vivait aus Etats Unis, elle serait d'extrème-gauche". CQFD

 

Thierry Cayol

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 17:37
 

D’ici octobre, la Serbie et la Macédoine vont signer un accord intergouvernemental qui mettra en place un « espace Schengen balkanique ».

 

Cet accord permettra aux citoyens des deux pays de traverser leur frontière commune en se munissant uniquement de leur carte d’identité.

 

La Serbie estime que " depuis que les citoyens finlandais, estoniens et lituaniens peuvent venir avec leur carte d’identité dans notre pays, nous estimons que les Macédoniens ont le droit de venir chez nous sans passeport ".

 

Un traité allant dans ce sens devrait être signé en octobre lors du sommet qui se tiendra à Ohrid, en Macédoine.

 

Belgrade à également proposé cette idée aux autorités croates dans le but d’instaurer un "mini-espace Schengen". Pour le moment, Zagreb souhaite réfléchir à cette proposition. En effet, sa participation au projet pourrait avoir des répercussions sur sa perspective d’adhésion à l’UE.

 

Tlhierry Cayol

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16 septembre 2011 5 16 /09 /septembre /2011 12:55

L'Opération des Nations Unies en Côte d'Ivoire (Onuci) mènera à partir de demain 17 septembre des investigations afin d'identifier les casques bleus qui se sont rendus coupables "d'exploitation et d'abus sexuels" sur des jeunes ivoiriennes agées de moins de 16 ans.

 

De premières informations laissent sous-entendre que les coupables, qui ont agi à Guiglo, dans l'ouest du pays, seraient des soldats béninois et malawites, ainsi que des policiers pakistanais.

 

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En juillet 2007, déjà, des membres marocains de l'Onuci, basés à Bouaké, avaient été soupçonnés d'abus sexuels sur des mineures et avaient aussitôt été rapatriés.

 

Thierry Cayol

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 20:20

.Depuis 48 heures, c‘est le cauchemar pour l’équipage du navire " Mathéo 01" de nationalité chypriote, détourné dans la nuit de mardi à mercredi dans les eaux maritimes du Bénin, à 125 km de la côte. Jusqu’à présent, les 23 membres de l’équipage sont toujours sans nouvelles.

 

 Il est aussi difficile, voire impossible pour les forces navales béninoises de donner des informations sur les pirates qui ont disparu dans la nature après leur crime. Les pirates sont ainsi réapparus, réchauffant un sujet qui a fait l’actualité ces derniers jours avant de s’éteindre peu à peu.

 

L’ampleur des attaques des pirates avait suscité la réaction des autorités au plus haut niveau de l’Etat. Le président de la République Yayi Boni en a fait une préoccupation personnelle qu’il a évoquée avec son homologue nigérian, Goodluck Jonathan, au cours d’une visite à Abuja.

 

En effet, tout comme le Bénin, les eaux maritimes du Nigeria sont le théâtre de fréquentes attaques des pirates. Très souvent après chaque attaque au large du Bénin, les agresseurs naviguent en direction du Nigeria, ou vice-versa. Parfois, on les imagine naviguant dans les eaux ghanéennes ou togolaises.

 

En clair, la côte ouest africaine est fréquemment prise d’assaut par les pirates. Dans cet environnement, le Bénin et le Nigeria semblent les plus touchés. D’où les deux Etats voisins ont décidé de se donner la main pour lutter contre ce fléau qui handicape le développement de l’économie maritime.

 

 A la suite des discussions entre les deux chefs d’Etat ayant porté sur la nécessité d’organiser des patrouilles mixtes et d’acquérir de nouveaux équipements sophistiqués, les responsables des forces navales des pays respectifs se sont retrouvés à Cotonou les 24 et 25 août pour concrétiser les intentions réciproques.

 

Ils ont clamé leur détermination à mener la vie dure aux criminels, à lutter contre le vol de pétrole en mer, la pêche illégale, la contrebande et d’autres fléaux qui constituent une menace permanente pour la sécurité territoriale. Seulement, les pirates n’entendent pas se détourner des eaux maritimes du Bénin, malgré la présence sécuritaire imminente des forces navales bénino-nigerianes.

 

 Ils en ont donné la preuve à travers cette nouvelle agression. Où sont les patrouilleurs annoncés opérationnels aussitôt après le mémorandum rédigé par les deux Etats ? Rien à se mettre sous la dent. Ce sont les attaques des pirates qui font à nouveau écho dans le monde entier. Face au regain des actes de piraterie, l’Etat perd peu à peu de son autorité. Il se montre absent. Les pirates en profitent pour se la couler douce. Pas de quoi rassurer les affréteurs de navire pour des trafics en direction du port de Cotonou.

 

Thierry Cayol

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15 septembre 2011 4 15 /09 /septembre /2011 19:46

Depuis plusieurs mois, un site français, infosyrie.fr, fait ouvertement la propagande du régime de Bachar el Assad. Or ce site est réalisé par l'agence communication Riwal, elle-même dirigé par un membre du FN, qui plus est proche de Marine Le Pen: Frédéric Chatillon.images-copie-2.jpg

 

Ce dernier est un des anciens dirigeants du Groupement Union Défense (GUD), ramassis d'étudiants fascistes dans les années 90. L'agence Riwal, que Chatillon a créée en 1995, compte de nombreux clients parmi lesquels Brigitte Bardot, une maison d'édition d'extrème-droite, mais également EDF, la SNCF, CB News, Nestlé et même France3...

 

En 2006, Chatillon s'est rendu en Syrie, où il dispose d'une antenne commerciale, flanqué du tristement célèbre Dieudonné et d'Alain Soral, un ancien du cercle rapproché de Jean-Marie Le Pen et ouvertement antisioniste.

 

A lire infosyrie.fr, on apprend par exemple qu'in n'y a "pas de révolution populaire en Syrie", mais "une série d'actions terroristes islamistes dirigées contre un président réformateur". Et le site de stigmatiser les alliés des terroristes: la CIA, le Mossad, l'Arabie Saoudite et la France.

 

Thierry Cayol

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 17:30

 En pleine période de commémoration des attentats du 11 septembre 2001, un ou des malfaiteurs ont vandalisé la grande mosquée de Québec en  inscrivant différents signes et messages haineux sur les murs extérieurs de l'édifice.

 

Parmi ces signes, on retrouve la croix gammée, ainsi que différents messages-chocs tels «Fuck les Arabes» et «White power». Depuis la profanation de la Grande Mosquée de Québec, des fidèles du Centre culturel islamique de Québec ont effacé certains de ces messages qualifiés de «haineux» par différents musulmans qui se sont rendus à cet endroit, mardi midi, pour prier.

 

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La direction du Centre culturel islamique de Québec a décidé de rendre ces actes de vandalisme publics, mardi, en diffusant un communiqué de presse dans lequel il dénonce les signes tracés au cours de la fin de semaine. Celui qui a été nommé porte-parole du Centre culturel pour cette affaire, Samir Gharbi, indique que la décision a été prise de dévoiler le tout afin de faire comprendre à ou aux auteurs de ces gestes que ces actes de vandalisme ne seront pas tolérés. De plus, une plainte a été déposée à la police de Québec, et on espère que le ou les coupables seront arrêtés et traînés devant les tribunaux.

 

«Même si c'est un acte isolé, c'est un acte grave et condamnable, a indiqué M. Gharbi. On ne veut pas que ça se répète, surtout que ces gestes sont contraires aux valeurs québécoises de tolérance et d'ouverture auxquelles nous adhérons complètement.»

 

 

M. Gharbi assure que c'est la première fois qu'il est témoin de gestes comme ceux-ci depuis qu'il a déménagé dans la région de Québec, il y a 25 ans. Il ajoute d'ailleurs que les premiers graffitis haineux sont apparus sur la propriété de la mosquée il y a environ un mois, mais qu'il y a eu une importante recrudescence de ces gestes en fin de semaine, plus précisément dans la nuit de vendredi à samedi.

 

«Mais je me rappelle qu'après les attentats de New York, nous avions reçu plusieurs messages haineux à la mosquée», ajoute M. Gharbi.

 

Ce sont des fidèles qui ont découvert les signes et messages samedi. Des membres de cette communauté ont même surveillé l'édifice au cours de la nuit de samedi au dimanche 11 septembre, journée du 10e anniversaire des attentats. Des caméras de surveillance pourraient être installées à l'extérieur de la mosquée, afin de prévenir d'autres situations similaires. Cette mosquée a été ouverte il y a environ trois ans par le Centre culturel islamique de Québec.

 

 

 

Mardi midi, à la mosquée, les gestes de la fin de semaine choquaient toujours différents fidèles. «Pour moi, c'est grave que même dans un pays aussi développé que le Canada, il y a encore des gens qui sont pour la régression des droits de l'homme et les droits de pratiques religieuses», a lancé Amine Soukar, qui travaille dans le domaine informatique et qui habite Québec depuis 16 mois.

 

M. Soukar estime que le ou les vandales ont peut-être agi en étant mal renseignés et en étant «un peu les victimes des médias, qui, parfois, insinuent que les musulmans sont contre la liberté des gens. On fait souvent l'amalgame entre Al-Qaida et les musulmans».

 

Thierry Cayol

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 16:53

Le prince Moulay Hicham El Alaoui, cousin du roi Mohammed VI et chercheur à l’université de Stanford (USA) participera à Arcachon, en région aquitaine à une table ronde  ayant pour thème : « Le printemps arabe : des médias en révolution ».  Un débat qui cherchera à montrer "comment le Net et les réseaux sociaux ont préparé et facilité les bouleversements qui affectent le monde arabe."

  

Organisée du vendredi 30 septembre au dimanche 2 octobre au Palais des Congrès et au Théâtre Olympia d'Arcachon, la table ronde  s’inscrit dans le cadre du programme d’une rencontre à dimension nationale s’adressant au grand public, et aux jeunes en particulier, "dans l'esprit de ce que fut naguère l'Université d'été de la communication de Hourtin : un lieu de débat consacré au monde des médias" annoncent les organisateurs, en l’occurrence la Région Aquitaine et l'hebdomadaire Courrier international.

 

La visite de celui que l'on surnomme le "prince rouge" sera l'occasion de trois jours d'échanges, auxquels participeront trente intervenants. Dix ateliers et conférences seront organisés pour réfléchir à l'avenir de la presse et du métier de journaliste, au travers de plusieurs événements emblématiques de l'actualité internationale.

 

Journalistes français et étrangers, directeurs de journaux, dessinateurs de presse, spécialistes des médias et dirigeants politiques seront les intervenants de ces premières "Tribunes de la presse", dont l'accent sera mis sur les nouveaux défis du journalisme et des médias d'information.

  

Outre la première table ronde avec le prince Moulay Hicham El Alaoui sur le printemps arabe, figurent aussi au menu de ces rencontres des débats tels que  "Le journalisme de catastrophe (Fukushima, Tchernobyl) ou comment restituer des évènements dramatiques sans les déformer ? Avec la participation de Henadzi Kesner, journaliste biélorusse, et de Jacques Repussard, directeur général de l'IRSN.

 

Autre table ronde: les Mafias : Comment enquêter. Prendront part à ce débat le journaliste italien Lirio Abbate de l'hebdomadaire L'Espresso et son confrère  russe Oleg Kachine du journal Kommersant.

 

Au programme également, "La presse face aux machines politiques. Le cas de la présidentielle américaine". Autour de la table. Helene Cooper correspondante du New York Times à la Maison-Blanche, et John R. Mac Arthur, directeur de Harper's Magazine.

 

Le prince Moulay Hicham multiplie ses sorties médiatiques depuis le début des révoltes dans le monde arabe, et il n’a pas hésité à soutenir publiquement le mouvement du 20 février au Maroc. Il reste convaincu néanmoins "qu'un changement dans le cadre d'une monarchie réformée représente la solution la moins coûteuse pour le Maroc".

 

Thierry Cayol 

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14 septembre 2011 3 14 /09 /septembre /2011 14:51

En Allemagne, les discours annonciateurs d'une fin du monde imminente jouent un rôle plus important que dans les autres pays européens que nous avons étudié jusqu'ici (voir les chapîtres consacrés à l'Italie, la Belgique, les Pays-Bas, la Suisse et l'Espagne)

 

Du fait des possibilités d'action qu'offrent ces messages, les attentes liées à l'apocalypse défraient régulièrement la chronique et font l'objet de mises en garde de la part des supports de sensibilisation tels que l'Eglise ou des structures de prévention, religieuses ou étatiques.

 

On a pu voir, ces derniers temps, fleurir sur Internet des forums portant sur la date prévue pour la fin du monde.et sur le calendrier maya, utilisé par nombre de sectes pour prédire l'apocalypse le 21 décembre 2012.

 

Parallèlement, on peut voir augmenter le nombre de publications consacrées à ce phénomène, de même que de nombreux reportages télévisés.

 

L'Allemagne ne découvre pas pour autant les théories apocalyptiques. La fin du monde avait déjà été annoncée pour 1999, du fait du changement de millénaire et de l'interprétation des prophéties de Nostradamus.

 

Un peu plus tôt, lors du passage de la comète Hale-Bopp, une sorte de frénésie s'était emparée des sectes allemandes, après le suicide collectif, aux Etats-Unis, de 39 adeptes de la secte Heaven's Gate.

 

Sensibilisation et prévention sont le principal souci des autorités fédérales. Par exemple, on peut se référer aux articles régulièrement publiés dans le magazine Materialdienst, organe du Centre d'information protestant pour les questions liées à la vision du monde.

 

Pour autant, aucune autre initiative n'est prévue dans le cadre de la prévention "apocalypse". En effet, les autorités n'envisagent pas de créer un groupe de travail spécifique, étant donné qu'il n'y a pour l'heure pas de danger concret.

 

Il semble d'ailleurs difficile de créer une structure spécialisée. Car il est quasiment impossible pour toute personne extérieure à une secte de déceler des signes d'intentions suicidaires.

 

Thierry Cayol

 

 

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 09:10

Dans l’ensemble de la classe politique, il est de bon ton de dénoncer le « sale argent » : celui des financiers, des spéculateurs, des grands patrons, du CAC 40, des traders, etc.

 

En revanche, la discrétion est de mise à propos des corruptions quotidiennes dans lesquelles sont impliqués des hommes politiques, des partis et des syndicats de tous bords. Ces braves gens se rendent à une évidence : pour mener leurs campagnes, pour préparer les élections, pour fidéliser leurs militants et leur clientèle, il faut de l’argent. Et il en faut de plus en plus, avec les techniques de communication efficaces mais coûteuses. Ne pas avoir d’argent, c’est se condamner à disparaître. Ainsi a disparu en 2002 le parti libéral démocrate d’Alain Madelin.

 

Cette affaire prend un tour rocambolesque mais dangereux avec l’ouvrage publié par deux journalistes du Monde dont le titre est « Sarkozy m’a tuer » et dont un chapitre explosif concerne les enveloppes que le candidat Sarkozy en 2007 serait allé chercher chez la brave dame Bettencourt.

 

Peu importe le détail, mais on voit que la corruption pourrait concerner les plus vertueux si la loi de financement des partis et des candidats n’était pas abrogée.

 

Cette loi a été prise en 1993-1995 par le gouvernement Balladur, en apparence pour « moraliser » la vie publique, en réalité pour justifier l’amnistie pour des corruptions antérieures qui l’accompagnait. Elle prévoit que c’est l’État qui veille au financement des partis en fonction de leur représentativité, les fonds privés ne pouvant jouer qu’un rôle d’appoint.

 

Deux conséquences : d’une part impossibilité de créer une nouvelle formation (puisqu’elle n’a encore aucune représentation électorale), d’autre part mise des partis sous surveillance du pouvoir – ce qui est une curieuse conception de la démocratie.

 

Il serait temps d’en venir à la totale liberté de financement de la vie publique, comme dans la plupart des démocraties. Aux États-Unis non seulement les citoyens (entreprises mais surtout individus) donnent de l’argent au candidat de leur choix, mais la masse collectée est un argument dans la compétition : c’est la mesure de la confiance accordée au candidat. Obama qui avait de loin remporté la course à la collecte en 2008.

 

L’argent de la politique n’est pas sale. L’argent sale c’est celui de la corruption

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13 septembre 2011 2 13 /09 /septembre /2011 08:54
 

Le conservateur Otto Perez Molina est arrivé en tête des premiers résultats du premier tour de la présidentielle au Guatemala, selon les données publiées par le Tribunal suprême électoral, portant sur 10% des bureaux de vote.

Otto Perez Molina.

 

Le général à la retraite Otto Perez Molina, 60 ans, fondateur du Parti patriotique, obtient selon ces premiers chiffres 36% des suffrages, contre 24% à son principal concurrent, l’homme d’affaires conservateur Manuel Baldizon, 41 ans.

 

Un éventuel second tour est prévu le 6 novembre pour la présidentielle si aucun candidat n’obtient la majorité absolue.

Cette domination annoncée de la droite (9 candidats sur 10) résulte de l’absence de candidat du Parti social-démocrate au pouvoir après le rejet de la candidature de l’ex-épouse du chef de l’État sortant, Sandra Torres, qui avait divorcé d’Alvaro Colom pour pouvoir se présenter.

 

 Le président Colom, limité à un mandat, avait réussi en 2007 à rompre avec un demi-siècle de domination de la droite en battant Perez Molina au deuxième tour.

 

Otto Perez Molina, surnommé le « général de la paix » pour avoir négocié et signé les accords ayant scellé la fin de la guerre civile, promettait avant l’élection une « main de fer » contre la corruption, les organisations criminelles et une politique favorisant l’emploi. Il est cependant visé par des accusations de violations des droits de l’homme pendant la guerre.

 

Rigoberta Menchu, prix Nobel de la paix, se présentait une nouvelle fois, après un premier échec en 2007. Mais la militante de la lutte pour les droits des Indiens de 52 ans n’est créditée au mieux que de 2% des intentions de vote.

Les 7,4 millions d’électeurs étaient aussi appelés dimanche à désigner leur nouveau vice-président, ainsi que 158 députés, 333 maires et 20 représentants au Parlement centraméricain.

 

Thierry Cayol

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  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans.
J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où
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