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31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 00:29

Amina Tyler -Sboui de son vrai nom-, la jeune Tunisienne de 18 ans arrêtée  le 19 mai pour son féminisme et son allégeance au mouvement "Femen", né en Ukraine et basé à Paris, restera en détention et se trouve sous le coup de nouvelles poursuites pour "profanation de cimetière" (elle avait taggé le nom Femen sur un muret) et "atteinte aux bonnes moeurs" (Amina avait posté sur Facebook une photo d'elle seins nus).

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Ainsi en a décidé jeudi le juge d'instruction en charge du dossier de la jeune femme. Celle-ci devrait être interrogée le 5 juin dans le cadre de la section "association de malfaiteurs". Elle risque une peine de six à dix-huit ans de prison... Il est à noter qu'Amina s'est présentée devant le juge vêtue d'un safsari, le voile traditionnel tunisien.

 

En réaction à l'incarcération de leur camarade, trois  jeunes Européennes (deux Françaises et une Allemande) ont fait scandale mercredi en menant une "opération seins nus" devant le tribunal de Tunis. Elles ont aussitôt été interpellées.

 

Est-ce là ce que laissait présager le "Printemps Arabe" ? Nul doute que non. Il est grand temps que les nations démocratiques comme la France dénoncent les nouveaux régimes qu'ils ont contribué à mettre en place ! De plus, il apparaît que la Tunisie dirigée par les islamistes d'Ennahda dispose de la législation la plus libérale du monde arabe en ce qui concerne les droits des femmes. C'est tout dire...

 

Thierry Cayol

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 15:23

Dans les deux premiers épisodes de ce "feuilleton" consacré à l'extrême-droite en France, nous avons particulièrement exploré le milieu trouble du catholicisme intégriste, et notamment le mouvement Civitas, qui s'est récemment "illustré" lors des "manifs pour tous".

 

A présent, il convient de se pencher sur les mouvements proches de l'idéologie nationaliste, néo-fasciste, voire néo-nazie. Et c'est par le Bloc identitaire que nous commencerons.

 

L'histoire de ce mouvement particulièrement violent débute en 2002 avec la tentative d'assassinat du président Jacques Chirac par Maxime Brunerie, un néo-fasciste avéré, membre du Mouvement national républicain (MNR) de Bruno Mégret et, surtout, sympathisant du groupuscule Unité Radicale.

 

unite-radicale-gud-jeune-resistance-autocollantAprès cette exaction, Unité Radicale est dissoute, mais ses membres ne se laissent guère impressionner par cette sanction. Deux de leurs dirigeants -Fabrice Robert et Guillaume Luyt- créent le Bloc identitaire, qui va notamment s'implanter dans le sud-est de la France, avec l'appui du maire (ex-FN) d'Orange, Jacques Bompard, fondateur de la Ligue du Sud.

 

Devenu parti politique à part entière en 2009, le Bloc identitaire va très vite se lancer dans la bataille électorale sur des terres où l'extrême-droite (jusqu'ici le FN) est habituée à des scores conséquents.

 

Ca ne commence pourtant pas très bien. Aux élections cantonales de 2005, dans le 7e canton de Nice, le Bloc identitaire (ici relayé par le mouvement Nissa Rebela) n'obtient que 85 voix, soit 1,9% des suffrages.

 

La situation s'améliore lors des élections municipales de cette même ville de Nice en 2008. Le président de Nissa Rebela, Philippe Vardon, s'adjuge 3% des voix. Un an plus tard, le candidat du Bloc identitaire, Benoit Loeillet recueille 7,7% des voix, soit à cinq bulletins du candidat du FN !

 

A ce jour, le score le plus significatif du Bloc identitaire est celui enregistré - au titre de la Ligue du Sud- lors des élections régionales de 2010 dans le Vaucluse, bastion de Jacques Bompard et de son épouse Maryse (maire de Bollène):  8,4%

 

Mais quelle est donc l'idéologie de ce Bloc identitaire ? Résolument europénne et raciste, elle invite "les jeunes Français et Européens" à se fédérer en affirmant leur "fierté de leurs racines et de leur héritage". Bloc-generation.jpg

 

Le Bloc est résolument opposé à "l'exploitation des travailleurs par le grand actionnariat international (on pourrait voir là des relents gauchistes, mais ce n'est pas le cas), au "métissage ethnique", au système électoral en vigueur en France, à la "confiscation de la démocratie par les oligarchies", à "l'hégémonie américaine et l'impérialisme islamique", ou encore au "jacobinisme centralisateur parisien".

 

Il reste beaucoup à dire sur ce Bloc identitaire qui a marqué de son empreinte les manifestations anti mariage homosexuel. Je vous propose donc de nous retrouver à l'occasion du quatrième chapitre de ce feuilleton-incursion au sein de l'extrême-droite.

 

(à suivre)

 

Thierry Cayol    

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30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 00:03

Je n'ai aucun scrupule à le dire, et j'en suis même plutôt fier, je suis membre du Parti de Gauche, mouvement fondateur du Front de Gauche. De la même manière, je revendique pleinement mon vote pour Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l'élection présidentielle de 2012. J'assume aussi mon vote, sans aucune illusion, au second tour pour François Hollande. Il s'agissait avant tout de virer Nicolas Sarkozy et ses sbires (Guéant, Hortefeux, Coppé...), cul et chemise avec le Front National.

 

Une année s'est écoulée depuis la victoire de la "gauche molle", qui n'a d'ailleurs de gauche que le nom. De reculade en reculade, Hollande et Ayrault font du Sarkozysme pur et dur, au mépris de toutes les avancées économiques et sociales que prônait, avec détermination, le Front de Gauche.

 

Aujourd'hui, les côtes de popularité du Président de la République et de son Premier ministre sont au plus bas. On peut donc en toute logique imaginer que de très nombreux électeurs déçus du "hollandisme" sont allés chercher ailleurs un leader et un programme plus à leur goût et davantage porteur d'avenir.

 

La logique eût voulu que ces électeurs se tournent tout naturellement vers cette autre gauche, incarnée par le Front de Gauche et son leader, Jean-Luc Mélenchon.

 

Làs, les sondages et les élections partielles en attestent: les déçus du hollandisme se sont majoritairement laissés séduire par le discours populiste et néo-fasciste de Marine Le Pen.

 

Comment en est-on arrivé là ? Peut-être que la crise que traverse notre pays a fait ressurgir les réflexes protectionnistes, nationalistes et xénophobes encouragés par la dynastie Le Pen et l'infâme Gilbert Collard.

 

Mais allons plus avant pour tenter d'expliquer l'incapacité du Front de Gauche à attirer à lui les déçus de gauche.

 

Le programme du Front de Gauche est-il utopiste ? Non, s'accordent à dire nombre d'élus et de responsables du Parti Socialiste. Le Front de Gauche est-il le pendant du Front National et incarne-t-il l'extrême-gauche ? Encore non. Il incarne la "vraie gauche" et n'a que peu de rapports avec l'extrême-gauche trotskyste incarnée par le NPA et Lutte Ouvrière.

 

jean-luc-melenchon-n-a-pas-su-s-exprimer.jpgNon. Le problème est ailleurs. Il est peut-être dans la personnalité même de notre porte-parole. Il est malaisé de le dire, mais force est de constater que Mélenchon fait peur. Non par les idées qu'il développe en véritable tribun, mais peut-être dans la façon qu'il a d'haranguer les foules.

 

Je prends un exemple qui me touche particulièrement. J'ai entendu Mélenchon dire "haïr la corporation des journalistes". Pour être membre du Parti de Gauche, je n'en suis pas moins journaliste. Comment réagir à de tels propos ? En passant outre, peut-être, mais ce qui est dit est dit.

 

Jean-Luc Mélechon est sans doute "l'un des hommes les plus cultivés de la classe politique actuelle" (dixit Gérald Andrieu dans "Marianne"), mais le problème est qu'il fait peur. Qui d'entre vous, s'adressant à un électeur de gauche, ne s'est pas entendu dire "Mélenchon fait peur".

 

Peur, ce n'est pas le sentiment de ceux qui le connaissent. L'homme est ainsi fait qu'il dégage un discours et une gestuelle propres à galvaniser les foules. Mais ses propos risquent souvent d'être mal perçus. Mélechon fait-il peur ? C'est une question que j'adresse à chacun d'entre vous. En fait-il trop ? Ca, c'est une autre histoire...

 

Thierry Cayol 

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23 mai 2013 4 23 /05 /mai /2013 00:49

Son crime ? Avoir taggé sur le muret d'un cimetière de Kairouan le terme "Femen", du nom du mouvement féministe international dont elle se réclame. Depuis le 19 mai, Amina, 18 ans, est incarcérée en Tunisie et encourt une peine de deux ans de prison pour "profanation de tombeau" et "attentat à la pudeur".

 

Par son geste, Amina entendait protester contre les islamistes au pouvoir qui veulent interdire le mouvement féministe, mais également contre le projet de rassemblement illégal de 40.000 salafistes à Kairouan.

 

Il y a quelque temps, Amina avait été séquestrée par ses parents -pour la rééduquer à coups de versets du Coran et d'anti-dépresseurs- après avoir posté sur Facebook une photo d'elle, seins nus.

 

Depuis, Amina s'était enfuie du domicile familial, tandis que les salafistes exigeaient sa lapidation. La jeune femme souhaitait quitter la Tunisie pour se rendre en France pour poursuivre ses études.

 

La presse internationale, des associations, se sont émues du sort d'Amina. De l'argent a été récolté, une bourse d'études lui a été attribuée et elle a été inscrite dans un lycée en France.

 

Mais les autorités tunisiennes ne l'ont pas entendu de cette oreille et lui ont tout bonnement confisqué son passeport.

 

Déterminée à poursuivre son action, Amina n'a pas hésité à perturber, seule, une manifestation du parti au pouvoir et à s'en prendre directement à la ministre des Droits des femmes Sihem Badi.

 

Alors, tandis que l'intégrisme s'imisce de plus en plus dans la vie des Tunisiens, nous avons le devoir impérieux d'exiger que le tort fait à Amina, l'offense faite aux femmes d'outre-Méditerranée, soit lavés.

 

Thierry Cayol

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17 mai 2013 5 17 /05 /mai /2013 17:18

Alexis Corbière, Premier adjoint à la mairie du 12e arrondissement de Paris et secrétaire national du Parti de Gauche (PG)_DEP1056-copie-1.jpg, dénonce avec fermeté sur son blog l'amendement déposé par la députée FN Marion Maréchal-Le Pen concernant le projet de loi du Front de Gauche (FG) visant à amnistier certains délits commis lors des mouvements sociaux.

 

L'amendement déposée par l'élue d'extrême-droite demande que le projet de loi visé ne concerne que les personnes "à jour de leur cotisation, soit au Parti Communiste, soit à la CGT, soit à SUD". Une restriction dont on est en effet en droit de se demander ce qu'elle vient faire dans un débat de principe.

 

Marion Maréchal (nous voilà)-Le Pen a aussi estimé que la propostion de loi du FG n'avait pour seul but que "d'amnistier un certain nombre de camarades et militants d'extrême-gauche pour des délits punis par la loi". 150x150.png

 

Au risque de surprendre (je suis moi-même adhérent du PG), et sans partager la niaiserie de l'argumentation de la députée frontiste, je ne suis pas favorable à la proposition de loi déposée par mon parti. Mais ceci n'engage que moi.

 

Alexis Corbière ne l'entend pas de cette oreille, qui qualifie l'amendement de Marion Maréchal-Le Pen de "kolossale finesse,typique de l'humour de patrons réactionnaires et bornés".

 

L'élu du PG voit en Marion Maréchal Le Pen le prototype même de la petite bourgeoise gâtée, qui doit d'abord son mandat à grand-papa, née une cuillère d'argent dans la bouche, qui n'a jamais travaillé de sa vie, qui n'a jamais été syndiquée et, bien sûr, qui n'a  jamais dû lutter pour défendre son emploi ou des conditions de travail dignes".

 

Sur ce point au moins, on est d'accord...

 

Thierry Cayol

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16 mai 2013 4 16 /05 /mai /2013 16:01

Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République et député de l'Essonne, qui apparaissait jusqu'ici comme un gaulliste marqué très à droite mais sans lien avéré avec le FN, vient de montrer son vrai visage en faisant un appel du pied au parti de Marine Le Pen.

 

3239977-dupont-aignan-nommerait-marine-le-pen-a-matignon.jpg

 

Selon lui, "certains au FN, comme Florian Philippot, défendent un projet patriotique sur une ligne républicaine"  C'est ce qu'il a  déclaré à l'hebdomadaire Marianne.

 

Mieux, interrogé sur France Info, Dupont-Aignan s'est laissé aller à rêver d'un gouvernement "d'union nationale" réunissant pas moins que le Philippot en question, Henri Guaino et... Arnaud Montebourg ! C'est ce dernier qui va être content...

 

Fort de ses 1,78% des voix à l'élection présidentielle (où, en cas de victoire, il avait tout de même annoncé qu'il pourrait prendre Marine Le Pen comme Premier ministre si elle tranchait sur son ambigüité identitaire), Dupont-Aignan ne doute vraiment de rien...

 

Thierry Cayol

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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 16:47

Alors même que la gauche molle au pouvoir avait un temps envisagé de lutter contre le cumul des mandats, c'est l'un des siens, le socialiste Philippe Duron, qui s'avère être le roi des cumulards, avec pas moins de 28 mandats, qui, au passage, lui rapportent quelque 55.000 euros par mois.

 

duron_echarpe.jpg

 

Jugez plutôt. Ce monsieur est tout à la fois:

 

- Député du Calvados

- Maire de Caen

- Membre de la commission du Développement durable et de l'aménagement du territoire à l'Assemblée nationale

- Président du groupe d'amitié avec la Macédoine

- Membre du Groupe d'études Cheval à l'Assemblée nationale

- Membre de la section française de l'Assemblée parlementaire de la francophonie

- Président du Conseil de surveillance du CHU de Caen

- Président de la Conférence des villes de l'arc atlantique

- Président du Conseil d'administration de Normandie Aménagement

- Président de Caen Presqu'île

- Membre d'honneur du conseil d'administration de l'Ecole d'ingénierie et travaux de la Construction de Caen

- Représentant de l'Association de gestion de la fourrière et du refuge d'animaux de Verson

- Administrateur du Comité pour l'organisation des manifestation touristiques et économiques de Caen

- Président de la Société d'économique mixte "Gestion du mémorial de la bataille de Normandie"

- Vice-président de l'Union amicale des Maires du Calvados

- Membre du bureau de l'Association des maires des grandes villes de France

- Président de l'Agglomération Caen-la-Mer

- Administrateur de l'Assemblée des communautés de France

- Président de Caen Métropole

- Membre de droit du Conseil national du Parti Socialiste

- Co-président de l'Association Transport développement intermodalité environnement

- Vice-président de la Conférence de réseaux transfrontaliers et interrégionaux de villes

- Membre de l'association Avenir Transport

- Membre du collège "collectivités territoriales" au conseil d'administration de l'Institut des hautes études de développement et d'aménagement des territoires en Europe

- Administrateur de l'association Relais d'sciences

- Admistrateur de l'Agence de financement des infrastructures des transport de France

- Membre du Bureau de la gestion

 

Soit 28 titres, dont quatre mandats nationaux. C'est beaucoup pour un élu dont le parti prônait il y a peu encore la semaine de 35 heures. Ainsi a-t-il été calculé que M.Duron ne peut raisonnablement consacrer qu'une petite heure par semaine à chacun de ses mandats. A peine plus que ses suivants immédiats dans le classement des cumulards, l'UMP Gérard Larcher (22 titres) et l'UDI André Santini (20 titres). 

 

Pour ma part, j'appelle ça prendre les électeurs pour des cons...

 

Thierry Cayol

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30 avril 2013 2 30 /04 /avril /2013 17:18

Nous poursuivons ici notre voyage au sein des mouvements  d'extrême-droite en France. Dans un premier chapitre, nous nous sommes lancés à la poursuite des groupes traditionalistes et nous avions évoqué le plus connu d'entre eux, Civitas.

 

Aujourd'hui, nous allons nous pencher sur le cas, plus obscur, des sédévacanistes et des survivantistes.

 

La mouvance sédévacantiste refuse de reconnaître les réformes nées au sein de l'Eglise avec le concile de Vatican II et elle nie toute légitimité aux papes depuis Jean XXIII, qui ne sont à ses yeux que les chefs d'une Eglise conciliaire, appliquant des mesures condamnées antérieurement à Vatican II.

 

C'est en fait en 1971 qu'est véritablement né le sédévacantisme avec la parution de "la nouvelle église", un ouvrage écrit par un jésuite mexicain du nom de Joaquim Sàenz y Arriaga, qui reproche à Paul VI d'avoir créé une religion distincte du catholicisme romain. Deux ans plus tard, dans un autre ouvrage, le jésuite accuse le même pape d'avoir "versé dans l'hérésie".

 

Depuis, plusieurs sédévacantistes ont été ordonnés évèques par l'archevèque de Hué, Mgr Pierre-Martin Ngô Dinh Thuc, dont le Français Guérard des Lauriers, néo-fasciste notoire, en 1981. Cette dissidence a valu aux sédévacantistes une mise en demeure de la part du Vatican et, en 1983, une menace d'excommunication.

 

Parmi les plus célèbres sédévacantistes, on trouve les membres de la Fraternité Saint Pie V et de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X, dont la figure de proue est Mgr Marcel Lefebvre, et dont se réclament beaucoup de groupuscules traditionalistes français.

 

Voilà pour les sédévacantistes. Les survivantistes, quant à eux, affirment carrément que le pape Paul VI est toujours vivant mais et séquestré depuis 1975. L'ex-Saint-Père aurait donc aujourd'hui la bagatelle de 116 ans. C'est d'ailleurs, affirment toujours les survivantistes, parce qu'il avait découvert le pot aux roses que Jean-Paul Ier aurait été assassiné en 1978.

 

Selon les survivantistes, Paul VI avait, dès 1974, été remplacé par un sosie parce qu'il ne voulait plus obéir. Que l'on se rassure en tout cas, Paul VI en personne reviendra vers la fin des temps...

 

(A suivre...)

 

Thierry Cayol

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27 avril 2013 6 27 /04 /avril /2013 15:59

On en parle généralement peu, mais les prises de position contre le mariage pour tous les a projetés sur le devant de la scène. Les groupes d'extrême-droite se cachent de moins en moins et revendiquent de plus en plus fort. Je vous propose, à partir d'aujourd'hui, de les démasquer, d'apprendre à  les reconnaître et de mesurer leur capacité de nuisance.

 

Nous débuterons cette traque des fachos de tous bords par les groupuscules catholiques traditionalistes, opposés au catholicisme réformateur, fermés à toute évolution de l'Eglise, dont les armes premières sont la prière de rue et surtout la violence (un terme qui s'applique d'ailleurs à la grande majorité des groupes fascistes).

 

De ces mouvements, le plus tristement illustre est Civitas, qui est également connu sous le nom de France Jeunesse Civitas..

 

 

1280px-Manifestation mouvement civitas

 

Le groupe, qui revendique haut et fort son traditionalisme et "la restauration de la royauté sociale de Notre Seigneur" s'apparente de fait à une secte.

 

On y prodigue des "stages techniques" qui consistent à entrainer les militants aux techniques de discussion face à la "dialectique subversive", à la prise de parole en public" et aux méthodes de guerilla urbaine. Le tout dans l'esprit de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, créée en 1970 par Monseigneur Marcel Lefèbvre.

 

(A suivre)

 

Thierry Cayol 

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26 avril 2013 5 26 /04 /avril /2013 13:21

Qui jette un oeuf, blesse 12 keufs

 

Afin de mettre le doigt sur les" peines disproportionnées", Jean-Luc Mélenchon à fait part hier soir sur France 2 de la condamnation en février 2011 de Sebastien Migliori, syndicaliste à Alès et élu local.

 

Il avait lors d'une manif à Alès, lancé 1 oeuf -même pas dur- sur les forces de police.

12 policiers et gendarmes ont porté plainte et se sont constitués partie civile ! 

 

chickenRun.jpg

 

Et le lanceur d'oeuf condamné à 2 mois de prison avec sursis, 1000€ d'amende, et 100€ par "poulet" et 5 ans d'inéligibilité.

 

Comment "un seul oeuf" a-t-il pu atteindre 12 policiers en même temps ?

 

Qui de l'oeuf ou du poulet a tiré le premier ? Eternelle question .

 

 

la poulette déchainée.

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J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où
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