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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 04:40
Je soupçonne fortement le rédacteur du Journal du Net qui s'est livré à établir le palmarès des villes les plus prospères de France de vivre dans les Hauts-de-Seine, département cher à Sarkozy, et d'être un rien chauvin.

 

En effet, pami les 30 villes classées, 13, soit quasiment la moitié, sont situées dans ce département. Mieux, les six villes les plus prospères seraient toutes dans le 92 (dans l'ordre: Neuilly-sur-Seine, Levallois-Perret, Courbevoie, Boulogne-Billancourt, Puteaux et Issy-les Moulineaux).

 

L'étude s'appuie sur quatre données: Le nombre d'habitants, la proportion de foyers imposés, le nombre d'emplois disponibles sur place par rapport à la population et le nombre de jeunes entreprises, ramené au nombre d'habitants.

 

Et c'est ainsi  que l'on apprend qu'en terme de prospérité, la région parisienne se taille la part du lion. Car, outre  les Hauts-de-Seine et Paris (9e), les départements francilliens occupent 24 places sur les 30 du Palmarès: Les Yvelines (Versailles, 10e; Saint-Germain-en-Laye, 14e; Montigny-les-Bretonneux, 19e; Gyancourt, 21e; Le Chesnay, 22e, et Rambouillet,  30e), le Val-de-Marne (Vincennes, 25e et Saint-Maur-des-Fossés, 27e), le Val-d'Oise (Saint-Ouen-l'Aumône, 18e) et la Seine-et-Marne (Lagny-sur-Marne, 20e)

 

Devant ce raz de marée, six villes de Province arrivent péniblement à occuper un strapontin au palmarès: Blagnac (Haute-Garonne, 7e), Rodez (Aveyron, 13e), Annecy (Haute-Savoie, 15e), Saint-Laurent-du-Var  (Alpes-Maritimes, 16e), Merignac (Gironde, 17e) et Lyon (Rhône, 23e)

 

En conséquence, si vous n'avez pas peur du taux de délinquance élevé et de la difficulté de se loger à un prix raisonnable, si vous avez les moyens financiers d'affronter un coût de la vie déraisonnable et si la grisaille ne vous dérange pas, c'est en Ile-de-France qu'il  vous faut vivre, et tout particulièrement dans les Hauts-de-Seine et de préférence à Neuilly-sur-Seine.

 

Bon courage...

 

Thierry Cayol                         

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6 février 2011 7 06 /02 /février /2011 02:07

Alors que tout le monde ou presque s'accorde sur la nécessité d'une réelle identité régionale et où l'on parle régulièrement de la remise en cause du centralisme en France, le gouvernement a rejeté mardi dernier, et pour la énième fois, un projet de loi sur les langues régionales.

 

Basques, Occitans, Bretons, ou encore Corses et Catalans n'ont qu'à bien se tenir: ils doivent parler le français, et exclusivement le français. Pour se plier à cette attitude rétrograde et quasi-anticonstitutionnelle du pouvoir parisien, la justice a pris récemment des décisions aberrantes.

 

Ainsi le tribunal administratif de Montpellier a-til condamné une commune de l'Hérault à retirer ses panneaux d'entrée et de sortie bilingues. Vous m'expliquerez qui cela gène que les panneaux indicateurs soient écrits dans une langue régionale, d'autant qu'ils le sont aussi en français.

 

Dans le même esprit de censure du régionalisme, la Cour administrative d'Appel de Nancy a-t-elle jugé qu'il n'y a "pas de droit spécifique aux langues régionales".

 

Pourtant, l'introduction des langues régionales dans la Constitution en juillet 2008 laissait-elle espérer un véritable statut de celles-ci. Dans son article 75-1, la Constitution reconnait que "les langues régionales appartiennent au patrimoine de la France".

 

Mais cet aricle constitutionnel, qui ne peut être remis en cause à moins d'une nouvelle modification de la Constitution, n'est pas du goût des ministres de l'Education et de la Culture, Luc Chatel et Frédéric Mitterrand, tous deux membres éminents de la "jet-set", où il est de bon ton de ne s'exprimer qu'en "franglais", au risque, sinon, de passer pour un plouc franchouillard.

 

Pour le député socialiste Armand Jung, qui a  présenté un projet de loi émanant du groupe d'étude des langues régionales de l'Assemblée Nationale, texte soutenu par une soixantaine de parlementaires de tout bord, "le gouvernement brandit le principe d'unicité du peuple français,(...) l'introduction des langues régionales dans la Constitution n'est qu'un leurre, voire une tromperie", qui n'esquisse pas de véritable statut juridique des langues régionales.

 

Mais selon Luc Chatel, "notre loi fondamentale interdit de reconnaître des droits spécifiques à certaines catégories de citoyens, qui plus est sur des territoires déterminés". D'ici à imposer aux ressortissants français de l'étranger de ne s'exprimer que dans leur langue maternelle, il n'y a qu'un pas.

 

Les propos du ministre de l'Education dénotent l'obscurantisme de nos gouvernants face au renouveau culturel. Ceci au moment même où, réunis à Québec mercredi et jeudi, les 300 délégués de l'Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), qui représentaient 30 pays, ont affirmé leur soutien à la Conférence Interparlementaire sur la Diversité des Expressions Culturelles (CIDEC)

 

L'APF a également demandé à l'UNESCO de "promouvoir activement l'adoption de politiques et de programmes de soutien aux expressions culturelles" et de "tout mettre en oeuvre afin que la diversité des expressions culturelles demeure une priorité des chefs d'Etat et de gouvernement" de l'espace francophone.

 

Une fois encore dans ce domaine, la France est à la traîne et ne comptons pas sur nos ministres pour répondre aux attentes de l'APF, de la CIDEC ou des régionalistes. Bien au contraire, on semble aller vers davantage de centralisme. Demain, peut-être, interdira-ton les drapeaux et blasons régionaux au fronton des mairies et sur les plaques d'immatriculation.

 

Pourquoi, tant quà faire, ne pas supprimer les régions administratives et prohiber l'apprentissage à l'école de toute autre langue que le français. Frédéric Mitterrand, proche d'une droite nationaliste fondamentalement opposée à l'intrusion de toute diversité culturelle, n'a pas retiré grand chose des valeurs défendues par son tonton François, qui avait fait de la reconnaissance de l'identité régionale un de ses chevaux de bataille.

 

Avec Fredo à la culture, ce n'est pas demain que s'ouvrira le placard dans lequel sont confinées les langues régionales. Devrons-nous bientôt nous cacher pour apprendre et parler une autre langue que le français ? C'est à redouter.

 

Adiéu sas et pace e salute

 

Thierry Cayol, dangereux octitanniste      

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 15:03

Il y a quelques semaines encore, elles n'osaient pas se dévoiler et manifester. Aujourd'hui, les femmes égyptiennes n'hésitent plus à se montrer aux côtés des hommes. Elles défilent pour réclamer leur dû: la liberté d'expression et l'égalité.

 

Bien sûr, beaucoup d'entre elles hésitent encore à se montrer en tête des cortèges de maifestants qui se déploient à travers le pays. Mais la presse commence à parler d'elles. Sur toutes les photos, dans tous les reportages, on peut désormais les voir, brandissant des drapeaux ou des pancartes appelant à une véritable révolution, au sein de laquelle les femmes seraient débarrassées de la domination masculine.  

 

Depuis le départ de la police, submergée par les manifestations appuyées par  une armée qui a pris le parti du peuple contre le dictateur Moubarak, les femmes d'Egypte s'imposent peu à peu..

 

Il n'en demeure pas moins que leur position demeure fragile. En effet, au delà de leur opposition au régime en place, les Egyptiennes doivent affronter, au sein même de leurs  manifestations, le regard outré des Frères Musulmans. Ces derniers, qui défilent aussi pour marquer leur opposition à Moubarak, ne voient pas d'un très bon oeil la révolte des femmes.

 

Ces islamistes extrémistes sont avant tout préoccupés par l'instauration de la Charia, une loi érigée en dogme mais qui n'est jamais plus qu'une interprétation très fantaisiste et contestable des versets du Coran.

 

Les Frères Musulmans, hostiles à toute implication  des femmes dans le mouvement révolutionnaire, doivent pourtant se rendre à une évidence née de la la révolte populaire: Les femmes ne veulent plus être abaissées au rang d'esclaves tout juste bonnes à procréer .

 

Elles veulent se libérer de tout joug, quel qu'il soit, et n'ont plus peur du regard que les hommes portent sur elles.

 

Les fanatiques que sont les Frères Musulmans devront pourtant, à moins d'un peu probable coup d'état, se plier à la volonté du peuple, qui réclame la démocratie et l'égalité pour tous. Ils bondissent à l'idée de voir une femme, non voilée qui plus est, se méler à ce qu'ils considèrent comme le domaine réservé des mâles.

 

A l'automne au plus tard, le régime de Moubarak va s'effondrer tel un château de cartes. Des élections démocratiques auront enfin lieu, et les Egyptiennes entendent bien avoir voix  au châpitre, quitte à s'opposer, débarrassées de leurs voiles, aux islamistes et aux extrémistes de tous bords.

 

Louis Aragon et Jean Ferrat le clamaient en leur temps, la Femme est l'avenir de l'homme...

 

Thierry Cayol

 

  

 

 

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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 01:24

Comme il le fait chaque année, le Press-Club de France a décerné ses palmes aux hommes et femmes politiques dont les citations resteront à jamais dans la mémoire collective. L'année dernière, la première place avait été attribuée à Bertrand Delanoë pour ce propos historique et plus que jamais d'actualité: "le vrai changement au PS, ce serait de gagner". 

 

Ségolène Royal, toujours aussi niaise, aurait pu prendre la tête du  classement 2010 avec cette phrase choc: " c'est moi qui maîtrise la rareté de ma parole politique, pour dire des choses intelligentes quand j'ai besoin de les dire". Une déclaration qui, c'est le moins qu'on puisse dire, laisse pantois venant de la part d'une candidante déclarée à l'élection présidentielle de 2012.

 

Mais le Press-Club en a décidé autrement, laissant Ségo et ses délires près-électoraux à la dixième place de son classement. La palme revient à Eva Joly pour sa déclaration "je connais bien DSK...Je l'ai mis en examen!"

Les propos de Joly ne font toutefois guère d'ombre à Frédéric Mitterrand, qui a exprimé toute la dimension de son angoisse ministérielle en déclarant benoîtement "Quand on m'appelle Monsieur le Ministre, j'ai toujours l'impression que Jack Lang va surgir derrière moi". Chose qui au demeurant ferait peut-être bien plaisir au nouveau Ministre de la Culture...

 

Une autre citation qui restera dans les annales (aucun rapport avec ce qui précède...), celle de Laurent Fabius, candidat à l'investiture au PS: " Je ne suis pas une pom-pom girl de DSK". On aurait pourtant pu le croire, de la même façon qu'on aurait pu croire en la sincérité de Patrick Balkany lorsqu'il a déclaré "je suis l'homme le plus honnête du monde". Ben voyons...

 

L'assurance de Balkany paraît toutefois au moins aussi  crédible que celle de Rachida Dati, lorsque l'ancienne Garde des Sceaux déclarait il y a peu "je n'ai jamais cherché à attirer les médias " ou  celle de Bernard Kouchner lorsqu'il affirmait "j'ai bien songé à démissionner, mais je n'ai pas voulu déserter".

 

Une façon comme une autre d'interpeller le PS quand à un retour au bercail du "french doctor". Pour tout dire, Kouchner aurait été prêt, pour être reconnu, à entrer par la petite porte dans les gouvernements de Ben Ali ou de Moubarak.

 

Mais la trahision se paie toujours d'une façon ou d'une autre. Et, il faut bien le dire, Kouchner n'est plus aujourd'hui que l'ombre de lui-même, et l'Histoire retiendra éventuellement qu'il est le compagnon d'une ex-star de la télévision. Et dire qu'il envisageait il y a quelques années d'être président de la République!

 

De quoi inciter Besancenot et Mélenchon à réver que "peut-être"...

 

Thierry Cayol

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1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 00:55

On parle souvent dans la presse d'enfants ou de jeunes filles qui disparaissent. Et pour peu que le sujet soit photogénique, il aura droit à son portrait à la Une du JT et de la presse quotidenne. Ses parents, le fiancé et la maîtresse seront traqués par des journalistes parfois peu scrupuleux.

 

Mais qu'en est-il lorsqu'il s'agit de jeunes garçons, disparus sans laisser de traces après une soirée en discothèque, qui sortent parfois un peu éméchés et dont on ne sait ce qu'il est advenu?

 

On en parle très peu. ont a souvent évoqué l'affaire des "disparus de Mourmelon", mais seulement après l'arrestation (et le suicide) de l'adjudant Pierre Chanal, violeur et assassin présumé des jeunes appelés. Mais avant, rien. Pas un avis de recherche à la télé, même pas une brève dans la presse nationale.

 

Ils sont pourtant de plus en plus nombreux, ces jeunes adultes (souvent des étudiants) qui se volatilisent à la sortie des boites de nuit, et dont on ne parle jamais. La douleur de leurs parents, de leurs proches, est pourtant aussi intense  que celle de l'entourage des jeunes filles disparues.

 

Ainsi, mis à part dans certains journaux locaux et régionaux, on se tait sur les fréquentes disparitions de ces jeunes garçons, envolés et dont on reste sans nouvelles.

 

Ainsi, Antoine Brahy, un ingénieur de 31 ans, a disparu le 1er janvier après une fête à la discothèque  Villa Rouge de Montigny-les-Metz. Selon ses amis, il avait beaucoup bu, et est demeuré introuvable lorsque ses amis l'ont cherché pour rentrer, vers 5 heures du matin.

 

Même scénario ou presque en ce qui concerne Remy Calmejane, 19 ans et Grégoire Rigault, 24 ans, disparus à un jour d'intervalle en décembre dernier après une soirée à la Calypso, une discothèque de Nantes. Les deux jeunes hommes ne se connaissaient apparemment pas, mais les circonstances de leur disparition présentent une troublante coïncidence.

 

Remy Calmejane, étudiant  en sciences et techniques des activités physiques et sportives, était quasiment ivre, selon ses amis, lorsqu'il s'est endormi sur un siège de la discothèque vers  4 heures du matin. Prié de quitter les lieux, Remy n'a plus reparu depuis.

 

Grégoire Rigault, étudiant à l'Insitut national des techniques économiques et comptables, a disparu le lendemain dans des circonstances analogues. Il convient de souligner que les deux garçons étaient athlétiques, et il les probable que leurs ravisseurs ont mis à profit leur état d'ébriété.

 

Peu auparavant,le 10 décembre dans le Doubs, Anthony Carteron 21 ans, étudiant  à l'IUT de Belfort, avait lui aussi disparu en sortant du Palace, une boite de nuit de Bavans. La police avait  envisagé l'hypothèse d'une noyade accidentelle, mais sans aucune certitude.

 

Dimanche, toujours dans le Doubs, à Montbéliard cette fois, un cadavre a été retrouvé et les enquêteurs pensent qu'il s'agit  de celui d'Anthony Carteron, un jeune éducateur disparu depuis le 11 décembre de façon inexpliquée.

 

Ce même 11 décembre avait été marqué par la disparition à Ivry-sur-Seine de François Thillman, un étudiant luxembourgeois de 28 ans, qui était venu fêter son diplôme à Paris et devait partir pour Berlin où il avait trouvé un emploi.

 

Mais le jeune homme n'est jamais arrivé en Allemagne. En revanche, un  témoin dit l'avoir vu dans la nuit, les lunettes brisées et la tête ensanglantée. C'est la dernière fois que François Thillman a disparu, et ses parents offrent une récompense de 5000 euros à qui pourra les aider à retrouver leur fls.

 

Les affaires de Bavans, Nantes, Montbéliard, Montigny et Evry n'ont sans doute aucun lien entre elles (bien que Montbeliard et Bavans soient deux localités proches et que deux des disparus n'aient plus donné de leurs nouvelles depuis leur passage dans la même discothèque nantaise).

 

Il n'en demeure pas moins que ces affaires présentent de troublantes similitudes. Tout comme demeurent inexpliquées les disparitions de Romain Clerc, Eric Zweifel, Samy Heikel et Abelatif Margoum,  respectivement à Strasbourg, Hohenheim, et La Seyne-sur-Mer.

 

Le premier, Romain Clerc, 21 ans, originaire de Belfort  a mystérieusement disparu le 28 juin 2010,  soit six mois avant les autres. Mais dans son cas, le monde de la nuit ne semble pasêtre en cause et la police n'écarte pas l'hypothèse d'une disparition volontaire. En effet, on a retrouvé dans son studio strabourgeois, qu'il venait de rendre, une lettre destinée à sa mère, dans laquelle il lui demande de nettoyer les lieux. De plus, Romain Clerc a laissé sur place toutes ses affaires personnelles, hormis son téléphone portable avec lequel il s'est servi une dernière fois alors qu'il était près de l'aéroport d'Entzheim.

 

Son cas demeure donc éloigné de ceux des précédents. Par contre, celui d'Eric  Zweifel, 28 ans, qui lui n'était pas étudiant mais employé à Hoerdt,et qui a disparu le 30 décembre après sa journée de travail, présente quelques similitudes avec les autres. Il semble en tout cas qu'il n'avait pas l'intention de fuguer, puisqu'il appelé sa mère pour lui dire qu'il arriverait en début de soirée. Mais Eric Zweiff n'est jamais rentré.

 

Des similitudes également en ce qui concerne le cas de Samy Haikel, 18 ans. Celui-ci, qui était étudiant en stylisme dans une école de mode londonienne, était venu passer quelques jours en France. Mais  il n'est jamais retourné en Grande-Bretagne, il s'est volatilisé le 7 janvier à la sortie d'une discothèque de Strasbourg. Son cas diffère un peu des autres, dans la mesure où les enquêteurs n'écartent pas l'hypothèse d'une mauvaise rencontre dans le milieu homosexuel. 

 

Le 28 décembre à La Seyne-sur-Mer, Abdelatif  Margoum, un ouvrier de 21 ans, a lui aussi disparu après avoir quitté à la mi-journée le domicile familial. Il devait prendre un bus pour se rendre à son travail, mais il n'est jamais reparu.

 

Voilà pour ce qui concerne les affaires les plus récentes, celles dont la presse locale a parlé. Mais les commissariats  et les gendarmeries de France sont régulièrement saisis de plaintes concernant la disparition inexpliquée de jeunes garçons.

 

Que sont-ils devenus ? Le mystère reste entier dans la plupart des cas. La thèse du suicide est toujours avancée, mais  celle-ci est généralement écartée. Certains enquêteurs évoquent la piste de la prostitution masculine, mais d'une façon générale, on privilégie plutôt l'hypothèse de l'enlévement, suivi de sévices sexuels et d'assassinats.

 

Thierry Cayol      

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 14:58
Rivaux dans leurs disciplines, certains sportifs sont aussi des ennemis jurés dans la vie, à en croire l'enquête menée par l'Internaute.

 

On y apprend par exemple que l'Argentin Diego Maradona et le Brésilien Pelé, les deux plus grands footballeurs de tous les temps, se détestent. Ils ne cessent de s'insulter et de se provoquer. Dernier échange en date, Pelé a déclaré "je ne sais pas pourquoi il parle si souvent de moi, il doit être amoureux de moi". Ce à quoi Maradona a repondu que "la place de Pelé est dans un musée". Et la sienne ? dans un centre de désintoxication ?

 

Les mésententes n'épargnent aucun sport, et surtout pas la boxe: Mohamed Ali (Cassus Clay) et Joe Frazier en sont un exemple historique. En 1971, Ali avait traité Frazier de "singe", puis un peu plus tard, de "blanc" 'la pire insulte qui soit pour un noir à cette époque. Récemment, Frazier déclarait "quand je vois mon état et le sien, je me dis que c'est finalement moi qui ai gagné tous nos combats" (Rappelons que Mohamed Ali est atteint de la maladie de Parkinson).

 

Autrement plus "physique" et carrément féroce, l'inimitié qui s'est instaurée entre Mike Tyson et Evander Hollyfield. Champion du monde des poids-lourds à 20 ans (un record inégalé) en 1986, Tyson avait  été condamné en 1991 pour agression sexuelle. Mais quatre ans de prison n'avaient pas appaisé sa haine envers Hollyfield. En 1996, un combat entre les deux champions avait été arrêté par l'arbitre, qui jugeait l'affrontement trop violent. L'année suivante, les deux hommes s'étaient de nouveau affrontés dans un combat d'une violence extrème. Hollyfield avait asséné un coup de tête à Tyson qui, réponse, avait mordu son aversaire au point de lui arracher un morceau d'oreille. Au final, Mike Tyson avait été condamné à verser un million de dollars à Hollyfield.

 

Elles ont beau être ravissantes, nageuses et patineuses savent se montrer sous un visage inquiétant. Ainsi, la Française Laure Manaudou est-elle très remontée contre sa rivale italienne Federica Pellegrini. Et elle a quelques raisons pour cela! La nageuse italienne lui a effet chipé tout à la fois son titre mondial et son fiancé, Luca Marin, pour lequel Laure avait arrêté sa carrière. Et, cerise sur le gâteau, l'Italienne s'est offert pour entraineur Philippe Lucas, l'ancien coach de Manaudou.

 

Sur la glace, l'ambiance est encore moins chaleureuse. Les championnes américaines Tonya Harding et Nancy Kerrigan se haïssent. Aux Jeux Olympiques de 1992, Kerrigan avait remporté une médaille d'or, laissant Harding à la quatrième place. Revanche ou coïncidence ? Toujours est-il que deux ans plus tard, Kerrigan était agressée à coups barre de fer et sérieusement blessée. Les soupçons de la police se portaient sur Harding, qui niait en bloc, malgré le témoignage accablant de son ex-mari. Finalement, Harding a été exclue de la Fédération Américaine de patinage avant d'être condamnée à 110.000 dollars d'amende et 500 heures de travail général pour faux témoignage.

 

Jacques Anquetil-Raymond Poulidor, Ivan Lendl-John McEenroe, Valentino Rossi-Max Biaggi, Michael Jordan-Isiah Thomas, Alain Prost-Ayrton Senna, William Gallas-Samir Nasri...La liste est longue de ces rivalités qui tournent à l'obsession. Heureusement que certains regrettent leur comportement, comme Jacques Anquetil, réconcilié avec Poupou, qui reconnait amèrement avoir perdu 15 ans d'amitié...

 

Thierry Cayol

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 11:15

sali berishaLes évènements récemment survenus en Tunisie et en Egypte ont accaparé l'attention de la presse internationale au point d'en oublier la grave crise politique qui secoue l'Albanie, où les socialistes sont descendus dans la rue et remettent en cause la légitimité du gouvernement de Sali Berisha (photo de droite).

 

Ce petit pays des Balkans ne parvient toujours pas, depuis un siècle, à mettre en place un état de droit et, comme en 1913, l'Albanie connait depuis le début  de cette année un regain de violence.

 

Le 21 janvier, trois personnes ont été tuées à Tirana, lors de l'une des manifestations organisées dans tout le pays pour dénoncer le "despotisme ottoman" de Berisha et la corruption galopante qui met à mal la démocratie en Albanie.

 

Le pouvoir est aujourd'hui considéré par 42% des Albanais comme "mauvais et tyrannique", rappelle le journaliste  Halil Matoshi, qui considère que "Tirana est  la capitale des tyrans de la parole".

 

Pour l'éditorialiste kosovar, "le véritable enjeu consiste à établir un véritable état de droit, dans lequel il n'y aura plus de gagnants ni de perdants, mais des concurrents politiques qui se conforment à la loi,  et où le pouvoir tirera sa légitimité d'élections vraiment libres".

 

edi ramaMais la route semble bien longue encore. Aujourd'hui les soldats tirent sur le peuple et les mots qui choquent fusent, aussi meurtiers que des balles. Pour Berisha, le dirigeant socialiste et maire de Tirana, Edi Rama (photo de gauche) est un "petit chiot de bunker", tandis que Rama traite le Premier Ministre de "chien".

 

Berisha fait tirer sur la foule, Rama appelle le peuple à manifester, sans réellement lui indiquer de marche à suivre pour rétablir la démocratie. Tous deux prétendent au monopole du pouvoir, mais aucun des deux ne rencontre la totale adhésion  des Albanais.

 

Le Premier Ministre en place se réfère à la constitutionnalité et à la légitimité, le chef de l'opposition ne trouve pas de réel soutien populaire, Pour Halil Matoshi, " en démocratie, le peuple n'est pas un parti ou un individu. Ne pas comprendre cette réalité fondamentale est la plus grande erreur de l'opposition agressive. Toujours et partout, le problème commence dans les urnes", tant à Tirana qu'au Kosovo, la seconde patrie des Albanais.

 

En fait Rama ne reconnait pas la légitimité de Berisha, mais l'inverse pourrait se produire si le leader  socialiste était porté au pouvoir par le biais d'élections libres, dont le Premier Ministre ne veut actuellement pas entendre parler.

 

Pour tenter d'apporter une réponse à la crise Albanaise, l'Union Européenne a délégué un médiateur, Miroslav Lajcak. Au cours d'une conférence de presse, l'émissaire de Bruxelles a mis l'accent sur l'importance de la préservation de la paix civile et de l'état de droit.

 

Miroslav Lajcak a rencontré les deux principaux protagonistes du conflit. "Je leur ai demandé de faire tout leur possible pour prévenir les violences et les morts inutiles. L'Albanie doit retrouver le chemin de l'Europe, mais cela ne pourra se faire que si le gouvernement et l'opposition choisissent d'entendre et d'appliqur nos conseils", a déclaré l'émissaire de l'UE, qui a précisé "nous sommes disposés à aider l'Albanie, mais il incombe à ses reponsables politiques d'agir dans la bonne direction. Ils savent ce qu'ils ont à faire". 

 

Thierry Cayol 

 

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 11:05

L'équipe d'Espagne a remporté à Lyon la 12e coupe du Monde...de pâtisserie, en devançant l'Italie dans une compétition  qui à rassemblé des équipes venues de 19 pays.

 

Chaque équipe était composée d'un chocolatier, d'un pâtissier et d'un glacier. Au terme d'une compétition acharnée, le team enmené par Julien Alvare s'est finalement imposé, succédant ainsi à la France.

 

TC

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31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 10:40

 

Selon la Française des Jeux et le PMU, les Français dépensent exagérément leur argent en jouant à des jeux de hasard.roulette

 

En 2010, ils ont ainsi dépensé 72 millios d'euros au PMU, à des jeux de grattage et dans les casinos. Ce qui veut dire que, sur l'année, ce sont quelque 26, milliards d'euros qui sont rentrés par ce biais dans les caisses de l'Etat..

 

TC

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30 janvier 2011 7 30 /01 /janvier /2011 00:00

Les professionnels tunisiens du tourisme ont estimé jeudi que "la Tunisie mérite une attention de tous les jours". Comme la plupart des observateurs, je suis en parfait accord, jusque là, avec des gens qui disent vouloir "relancer l'économie du pays" et si on les en croit "consolider la Révolution de jasmin".

 

A ce stade, il n'y a rien de choquant. Mais ce sont les réelles intentions des professionnels du tourisme qui sont indécentes.

 

Pour eux, alors que la Tunisie se relève à peine d'une terrible guerre civile, l'important est de remplir leurs hôtels. Ainsi appellent-ils les médias européens à "mettre en avant l'amélioration ,à promouvoir l'image d'une nouvelle Tunisie et à préserver 400.000 emplois".

 

Les professionnels du tourisme, qui ont subi durant la révolution des milliers de défections de touristes, veulent "arrêter l'hémorragie des annulations". Pour ce faire, ils en appellent aux médias pour "mettre en avant l'évolution et rassurer les touristes potentiels quant à l'approvisionnement régulier en produits de consommation".

 

Mais pourquoi ne distribuent-ils pas ces prduits au peuple, qui en a très certainement plus besoin que les touristes avachis sur les plages et qui n'ont pas vraiment saisi la mutation en profondeur de la Tunisie ?

 

Vous pouvez prendre connaissance de l'intégralité de cet appel douteux en cliquant sur

http://lamayenne53transparence.over-blog.org                                             

 

Thierry Cayol

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  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans.
J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où
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