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24 avril 2011 7 24 /04 /avril /2011 22:00

Depuis la nuit des temps, le mois de mai est fêté comme annonciateur de grandes et belles choses. C'est le mois des amours, du printemps... Mais la célébration du premier jour de mai est apparue tardivement, plus exactement en 1886 aux Etats-Unis, où il est devenu jour des revendications. Par la suite il sera décrété "Fête des travailleurs " puis, sous le régime de Vichy, "Fête du travail"  (saisissez la nuance, elle est de taille), avant que les travailleurs ne se la réapproprient et que les fascistes français ne se l'accaparent pour en faire la "Fête de Jeanne d'Arc".

 

En octobre 1884, la Fédération Américaine du Travail (AFL, née en 1881) décida lors de son congrès de Chicago qu'à partir du 1er mai 1886, la journée de huit heures de travail serait instaurée et recommanda aux syndicats de faire promulguer des lois conformes à cette résolution.

 

 Le choix de cette date n'est pas innocent. En effet, à l'époque, le 1er mai correspondait génénéralement aux fins de contrats de travail et de location. C'était le "moving day", le jour où l'on décidait si on allait rester ou déménager pour chercher du travail ailleurs. On disait d'ailleurs à cette époque "may day, pay day, pack rags and go away (jour de mai, jour de paie, emballe tes fringues et va voir ailleurs). Pour l'anecdote: le slogan révolutionnaire "may day" est devenu le signal international de détresse.

 

1er-mai-1886-a-Chicago.jpgL'idée d'un 1er mai de revendication  fit son chemin et, en 1886, 5000 manifestations se déroulèrent. A Milwaukee, au nord de Chicago, de violents affrontements avec la police firent neuf morts dans les rangs des manifestants. Le 3 mai, trois autres militants furent tués  et, le lendemain, une bombe tua sept policiers. Huit manifestants choisis au hasard furent condamnés à mort et seuls trois d'entre eux furent graciés.

 

En juillet 1989, le Congrès Socialiste International décida de faire du 1er mai, date tristement anniversaire, une journée mondiale des travailleurs. Les manifestations du 1er mai 1990  furent un franc succès et l'on décida de reconduire le mouvement l'année suivante, dans tous les pays du Monde.

 

En France, les travailleurs adoptèrent donc le 1er mai comme journée de lutte. Mais le 1er mai 1891 allait se transformer en véritable tragédie à Fourmies. C'est ce que nous aborderons dans un prochain article.

 

Thierry Cayol

 

 

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 14:49

Un maraîcher de Forges-les-Eaux (Seine-Maritime) vient de se voir refuser par Pôle Emploi l'autorisation de recruter au Maroc des ouvriers spécialisés dans le ramassage de la coriandre, qui nécessite un savoir-faire particulier que seuls les Marocains maîtrisent. Motif de l'interdiction: il doit faire appel à une main d'oeuvre locale. 

 

N'ayant pas trouvé en France le profil recherché, Patrick Lemaçon, qui a déjà deux ouvriers qui lui donnent entière satisfaction, a décidé de se tourner vers le Maroc. "Ces gens-là ont l'amour du travail, ils en ont besoin. Ils ne viennent pas pour remplir les fichiers des Assedic. Quand ils vous font un travail, ils ne regardent pas leur montre", explique le producteur français.

 

Très prisée des restaurateurs, la coriandre se récolte d'avril à novembre. Un travail saisonnier, donc, pour lequel Patrick Lemaçon propose un salaire de 3000 euros nets. Mais pas à n'importe qui! Aucun des ouvriers agricoles avec lesquels il s'est entretenu n'a fait l'affaire. Il y a toujours un problème: pénibilité du travail, horaires ou encore manque de rapidité.

 

Le maraîcher ne peut par contre que se louer du travail abattu par ses employés, Yahia et Mohamed, qui, à eux deux, ramassent près de 7500 bottes de coriandre par jour. Une cadence que sont incapables de tenir les ouvriers français.

 

Pour sa défense, le directeur de Pôle Emploi de Forges-les-Eaux met en avant une note du ministère de l'Immigration qui donne des règles de gestion très strictes dans le cadre de l'introduction d'une main-d'oeuvre étrangère. Pour lui, "cette note est valable pour les emplois saisonniers comme pour n'importe quel emploi".

 

Mais Patrick Lemaçon ne l'entend pas de cette oreille. Il l'a fait savoir en virant manu-militari un agent de Pôle Emploi venu lui proposer de former de la main d'oeuvre locale. Pour sa réponse musclée, le maraîcher sera  jugé en juin prochain.

 

A quand l'obligation pour les restaurants chinois d'embaucher des  cuisiniers français ?

 

Thierry Cayol  

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 21:46

 

En 1937, déjà, on en parlait à Marseille. Pour remercier les Français Musulmans qui avaient combattu pour la France durant la Première Guerre Mondiale, le maire de la ville, Henri Tasso, avait demandé à l'architecte Gaston Castel de se pencher sur un projet de grande mosquée pour Marseille.

 

Une initiative applaudie de toutes parts, que ce soit du côté de la communauté musulmane que de celui des pouvoirs publics et du mouvement associatif.

 

Mais les évènements allaient se succéder, qui firent tomber le projet dans les oubliettes.

 

En premier lieu, il y eut, le 28 octobre 1938, le dramatique incendie des Nouvelles Galeries, qui allait engendrer la démission de la municipalité et la mise sous tutelle de la ville. Puis survint la seconde guerre mondiale, suivie de relativement peu par le conflit algérien.

 

Le projet  refit surface dans les années 70, à l'initiative de Gaston Defferre. Mais la plaie algérienne était encore trop mal fermée, et l'on ne parla plus, durablement cette fois, d'une grande mosquée à Marseille.

 

Ce n'est que sous l'impulsion du maire (div.g) Robert Vigouroux et de l'association Marseille-Fraternité que l'idée d'une grande mosquée refit surface.

 

En 1996, le mufti de Marseille, Soheib Bencheikh, présenta une maquette et demanda à la municipalité de lui trouver un terrain.

 

Cinq ans plus tard, le nouveau maire, Jean-Claude Gaudin, annonça qu'il envisageait d'ériger le lieu de prière et un centre culturel sur une friche des quartiers nord de la ville, en lieu et place des anciens abattoirs de Saint-Louis, non loin des cités ou vivent une grande partie des quelque 220.000 Musulmans de Marseille.

 

Un comité de pilotage fut instauré pour mieux appréhender la situation. Mais rapidement se firent jour des divergences entre le Collectif des Associations Musulmanes de Marseille (CAMM) de Soheib Bencheikh et la Coordination des Musulmans de Marseille (COMUM), dirigée par le cheikh Mohamed Yassine et l'imam Zerfaoui.

 

En 2003, le directeur d'Islam Viandes, El Hassan Bouod, réussit à convaincre les deux parties de trouver un accord, mais celui-ci n'eut qu'un temps et il fallut attendre 2005 pour voir l'imam Abderrahmane Ghoul prendre la tête du Conseil Régional du Culte Musulman (CRCM)) et amener à la fondation de l'Association Mosquée de Marseille, qui permit de relancer les négociations avec la mairie.

 

Et c'est ainsi que le conseil municipal vota le 19 juin 2006 le projet de construction (contre, bien sûr, l'avis des élus du FN. Car malheureusement il y en a à Marseille qui, et c'est un des grands sujets de satisfaction de Jean-Claude Gaudin, n'ont jamais voix au châpitre, sauf lorsqu'il s'agit de débiter quelques niaiseries).

 

L'association prit livraison du terrain en 2007 et en mai 2010 fut posée par le maire de Marseille la première pierre d'un édifice devant initialement s'étendre sur 2500m². Mais  il n'y a pas eu (et peut-être n'y aura-t-il jamais) de seconde pierre.

 

En effet, de problèmes financiers    en recours en justice, le projet est resté en l'état. Une situation qui divise un peu plus la communauté musulmane de Marseille. Ses leaders en tout cas, car les musulmans "de base" ne semblent nullement affectés par l'abandon du projet.

 

Comme en témoigne Ahmed Aghbar, un commerçant tunisien du centre-ville, "vous savez, quand la grande mosquée sortira de terre, les poules auront des dents! Mais de toutes façons, les gens s'en foutent. Ils ont leurs habitudes".

 

Et c'est vrai, depuis des décennies, les Musulmans de Marseille fréquentent de petits lieux de culte aménagés dans des halls d'immeubles ou des arrière-boutiques de magasins, voire même chez des particuliers Et ils s'y sentent bien.

 

Les plus désenchantés par l'abandon probable du projet sont peut-être les nazillons du FN qui seront privés du plaisir de tagger quelques insanités sur les murs d'un édifice musulman...

 

Thierry Cayol


 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 


 

 


 

 


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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 23:48

 

Voilà des années que l'on nous bassine avec les chiffres les plus farfelus concernant les musulmans en France.

 

On parle de 5 ou 6 millions, le Front National s'avançant même à porter ce nombre à 8 millions, pour justifier son discours sur "l'invasion islamique"

Si ces chiffres étaient avérés, l'Islam serait de fait la seconde communauté religieuse du pays.

 

Mais ils sont contredits par les enquêtes les plus sérieuses, comme celle de l'Institut National des Etudes Démographiques, qui ne dénombre pas plus de 2,1 million déclarés agés de 18 à 50 ans.

 

Voilà qui devrait remettre les choses à leur (bonne) place.

 

Thierry Cayol 

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23 mars 2011 3 23 /03 /mars /2011 13:55

Quatres jeunes musulmanes, élèves du lycée Auguste Blanqui de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis) sont en passe d'être exclues de l'établissement  pour leur obstination à porter une longue robe, qualifiée selon elles de "signe ostentatoire religieux" par la direction de l'établissement.

 

Cette menace surgit sept ans jour pour jour après le vote de la loi sur le port d'insignes religieux à l'école et est considérée par certains comme "une nouvelle affaire de discrimination".

 

Selon l'une des jeunes filles, qui conteste le "caractère religieux" de sa tenue, "la proviseur nous convoquées pour nous dire que si l'on ne retirait pas cette robe, on ne serait plus acceptées dans l'établissement".

 

1372535 9eaa0f62-54d7-11e0-ae83-001517810e22 640x280Pour les quatre jeunes filles concernées,  cette robe "n'est pas religieuse". Elles y voient "un costume traditionnel". "S'il était religieux,  nous le porterions tous les jours, alors que nous sommes en pantalon" s'exclament-elles.

 

De même, les adolescentes estiment que "le voile, lui, est religieux. Nous l'enlevons à l'entrée du lycée".

 

  Elles ont reçu depuis quelques jours l'appui de deux organisations musulmanes: le collectif palestinien Cheb Yacine et le collectif contre l'islamophobie

 

Un responsable de cette dernière organisation, Samy Debah, s'indigne: depuis quand une robe est-elle un signe religieux?", s'interroge-t-il. Pour lui, "c'est une position arbitraire et idéologique sur la tenue vestimentaire"

 

Côté enseignants, ceux du lycée Auguste Blanqui s'inquiètent de la "surmédiatisation de l'incident". Clément Dirson, directeur du SNES 93 estime "qu'il n'y a  eu qu'un rappel à la loi mais il est compréhensible que ces élèves aient été choquées".

 

La direction du lycée se refuse à tout commentaire, tandis que le rectorat de Réteil affirme qu'il ny a "aucun problème, toutes les jeunes filles sont scolarisées normalement".

Thierry Cayol

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 18:31

Les négociations sur le nombre de suppressions de postes, qui ont actuellement lieu entre le ministère de l'Education nationale et l'Enseignement catholique ne sont pas à la convenance de celui-ci, qui se dit "inquiet" quant à l'avenir d'un millier d'établissements.

 

Pour les défenseurs de l'enseignement catholique, "la rentrée prochaine sera très difficile, voire impossible" dans plusieurs académies, "sauf à fermer des classes pleines".

 

voyage_espagne.jpgCette situation est tout ce qu'il y a de paradoxal. En effet, de plus en plus nombreux sont les parents à frapper à la porte de l'enseignement privé. Et parrallèlement, l'Ecole catholique doit supporter une réduction de 4800 postes depuis quatre ans.

 

Les établissements catholiques sous contrat (qui totalisent plus de deux millions d'inscrits) refusent chaque année, faute de place, 30 à 40.000 élèves. Et l'on prévoit encore plus de 1600 suppressions d'emploi  à la prochaine rentrée.

 

Le Sénat a pourtant dans une grande mansuétude voté le transfert à l'école privée de quatre millions d'euros. Une bagatelle qui ne permettra que le maintien de 250 postes.

 

L'Ecole privée a beau crier pour tenter de faire entendre sa voix, elle n'est pas écoutée. Pour le ministre de l'Education, Luc Chatel, les suppressions de postes sont "équilibrées". Point barre.

 

Mais les enseignants ne l'entendent pas de cette oreille. Contractuels de droit public, les professeurs du privé passent les mêmes concours que leurs collègues du public et sont rémunérés par l'Etat. En cela, ils n'échappent pas aux réductions d'emploi des fonctionnaires en proportion des effectifs sous leur responsabilité, soit 20% des élèves.

 

Les syndicats de l'enseignement public estiment pour leur part que les suppressions de postes, qu'ils jugent moindres que dans le public avoisineraient en fait 17 à 18% dans le privé.

 

Le porte-parole du privé, Eric de Labarre, assure qu'il est bien conscient des difficultés de ses collègues du public et il insiste pour "que le vote des parlementaires soit respecté. Pour lui, "sans état d'esprit constructif, l'impasse budgétaire va se transformer en impasse politique.

 

L'Enseignement catholique se dit aujourd'hui prêt à assumer "une vraie réforme structurelle et pédagogique". Si les réductions d'effectifs se poursuivent dans les trois prochaines années sans mesures structurantes, ça finira mal", ajoute Eric de Labarre qui propose de "réduire le volume horaire du lycée".

 

Il appartiendrait aux établissements de décider où doit avoir lieu le retrait d'heures de cours, mais "une heure supprimée,, c'est 13000 emplois de sauvés" martèle Eric de Labarre.

 

Thierry Cayol

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2 mars 2011 3 02 /03 /mars /2011 10:29

Trois kinésithérapeutes des Hautes-Alpes comparaîtront le 10 mars devant le tribunal de Gap pour avoir refusé de s'inscrire à un semblant d'ordre, qui nourrit en fait des ambitions personnelles et exige de  ses adhérents une cotisation de 280 euros par an.

 

Cet ordre a été imposé à la profession sans véritable concertation avec les kinésitérapeutes, et est contesté par le syndicat des kinés, qui appelle ses adhérents à une manifestation régionale de soutien aux trois  professionnels poursuivis.

 

Par ailleurs, une pétition circule, qui a déjà recueilli de nombreuses signatures parmi les kinésithérapeutes et les salariés de cette profession. Un appel à la "désobéissance civile" a également été lancé, par les professionnels du secteur, contre "un ordre inique qui entend faire la pluie et le beau temps" et prétend défendre les kinésithérapeutes.

 

Thierry Cayol

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 03:11

Plus que le SIDA, davantage que la violence ou la tuberculose, l'alcool demeure la principale cause de mortalité, selon un récent rapport de l'Organisation Mondiale  de la Santé (OMS).

 

Les chiffres font peur: 2,5 millions de personnes décèdent chaque année des suites d'un alccolisme invétéré (blessures, accidents, maladies,violences, épilepsie, problèmes  sociaux..)

 L'alcoolisme est même le premier facteur de risque mortel pour les hommes de 15 à 59 ans.

 

20070717a alcohol alcoolSelon l'OMS, l'alcoolisation massive (ou "binge drinking") est dû principalment à la hausse du niveau  de vie dans les pays émergents et très peuplés, comme l'Inde ou la Russie.

 

Dans ce dernier pays et dans ses ex-pays satellites, l'alcool est ainsi responsable d'un décès sur cinq, ce qui en fait le plus haut niveau de mortalité.

 

Même constation dans certains pays d'Amérique du Sud (Brésil, Mexique..) et en  Afrique du Sud.

 

Dans tous ces pays, le "binge drinking" atteint son paroxysme. On estime que 11% des buveurs s'adonnent à l'alcoolisme, mais que 80% d'entre eux  s'adonnent au "binge drinking".

 

La réparttion géographique de cette sur-alocolisation massive et assez explicite.

 

Ainsi, les pays développés sont confrontés au "binge drinking" bien davantage qu'au Maghreb ou en Asie du Sud-est, en tout cas dans les régions où l'Islam prédomine.

 

Bien qu'elle ait une relation toute particulière à l'acool, érigé en tradition, la France semble avoir échappé au "binge  drinking", même si des inquiétudes se font jour concernant la tranche des 13-19 ans.

 

L'OMS déplore que la lutte contre l'alcoolisme n'apparaisse pas comme une priorité pour les gouvernements. Elle  affirme que la hausse des taxes peut enrayer le phénoméne de "binge drinking"

 

L'OMS défend aussi l'imposition d'un age minimum pour l'achat et la consommation ainsi qu'une politique répressive de l'alcool  au volant. Autant de mesures instituées  en France, mais ont apporté la preuve de leur inefficacité.

 

Thierry Cayol   

 

 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 17:32

Trente-cinq des marins de la Société Nationale Corse-Méditerranée (SNCM), en grève depuis deux semaines pour protester contre une diminution de la flotte et des rotations entre Nice et la Corse, ont reçu une convocation préalable à leur licenciement.

 

La direction de la SNCM a tenté de se justifier en affirmant que "10 (et non 35) marins, grévistes ou pas, se sont vus adresser un courrier car, dans le cadre du conflit en cours, ont commis des actes répréhensibles, comme le fait d'avoir pris des chaloupes pour bloquer les accès au port de Marseille.Pascal Paoli SNCM 01

 

La CGT a aussitôt réagi par la voix  de son représentant, Frédéric Alpozzo, qui a affirmé "bien évidemment, nous n'irons pas à ces rendez-vous. Les salariés défendent leur outil de travail, sans casse ni dégradations".

 

A l'origine de ce conflit, la décision de la direction de la SNCM de réduire  les rotations entre Nice et la Corse, et de se défaire d'un Navire à Grande Vitesse (NGV). Ce ralentissement de l'activité serait dû, selon la CGT, à des plaintes déposées par des riverains du port de Nice, qui supportent mal les nuisances causées par l'activité portuaire ! (Personne ne leur avait donc dit, lorsqu'ils ont emmenagé, que, dans un port des navires entrent et sortent ?)

 

Reste qu'aucun accord n'est en vue entre la direction et la CGT, qui a reconduit son mouvement et qui occupe toujours quatre navires à Marseille et un en Corse.  

 

Thierry Cayol 

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14 février 2011 1 14 /02 /février /2011 15:26

Le personnel de l'incinérateur de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) s'est mis en grève lundi à l'appel de la CGT.

 

Pour le syndicat (majoritaire parmi les employés) ce mouvement est la conséquence de l'échec de la négociation sur les salaires, les heures supplémentaires et les primes de poste.

 

Un seul camion, en provenance de Marseille, a pu pénétrer lundi matin dans l'enceinte de l'incinérateur et vider sa cargaison d'ordures dans les fossés. Toutefois, ces ordures ne seront pas traitées.

 

Thierry Cayol 

 

 

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  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans.
J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où
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