Balade touristique sur les traces de l'OAS

Le mensuel marseillais Le Ravi a eu, en cette période très touristique dans le Sud-est, l'idée originale d'établir un itinéraire touristique pour les nostalgiques de l'Algérie française.

Il faut se souvenir qu'à partir de 1962, plus de 400.000 rapatriés se sont installés en région PACA. Beaucoup encore aujourd'hui ne cachent pas leur nostalgie, voire leur fidélité aux thèses et aux actions terroristes de l'OAS. C'est d'ailleurs à l'initiative de cette organisation qu'ont été érigées nombre de stèles régulièrement fleuries par des mains anonymes.

Alors, compatriotes nostalgériques, en voiture! Le Ravi vous enmène en ballade.

C'est par Marseille que débute le périple. Si la ville n'a jamais été une capitale pour l'OAS, elle est parsemée de monuments à la gloire de l'Empire colonial, comme l'escalier monumental de la gare Saint-Charles ou le monument aux morts de la corniche Kennedy, sans oubliés "l'hélice" du sculpteur César, qui rend hommage aux rapatriés.

Plus à l'est, on arrive à Carnoux-en-Provence, bourgade fondée en 1957 par des "repliés" du Maroc et qui a pris son essor avec l'arrivée des pieds-noirs.

Aix-en-Provence, bien plus que Marseille est un lieu de pèlerinage, où une large place est faite au révisionnisme. Ainsi y a-t-on érigé en 2010 un rond-point Général Bigeard. On y trouve aussi un incontournable Mémorial national des Français d'Algérie et la maison du Maréchal Juin, qui abrite des associations parfois extrémistes.

En Avignon, tous les 26 mars a lieu une cérémonie du souvenir en mémoire de la fusillade de la rue d'Isly à Alger.

Je pourrais aller plus avant dans ce périple imaginé par Le Ravi, mais je préfère vous le laisser découvrir dans Le Ravi de juillet-août, que vous pouvez vous procurer en kiosque si vous êtes à Marseille, ou par téléphone (04.91.08.78.77) ou encore par mail: www.leravi.org