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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 14:36

Privée d'élection présidentielle faute d'avoir recueilli 500 signatures, la plantureuse strip-teaseuse Cindy Lee est candidate aux législatives dans la 7e circonscription de Paris sous la bannière de son Parti du Plaisir.

 

cindy-lee-10704168nexib_2038-copie-1.jpgA 45 ans, Cindy Lee (de son vrai nom Isabelle Laeng) se présente pour la quatrième fois à une élection. Cette fois, son slogan est "osez la différence" et son programme  vise à créer "une société nouvelle dans laquelle chacun puisse s'épanouir et accéder au bonheur fondamental de la vie".

 

Lors de ses précédentes incursions en politique, la candidate du Parti du Plaisir avait fait campagne les seins nus. Alors, Parisiens, ouvrez l'oeil !

 

 

 

 

 

En Ariège, Cindy Lee s'est trouvée une concurrente sévère en termes de formes en la personne de Céline Bara. Cette ancienne actrice de films classés X est candidate au nom du Mal (Mouvement antithéiste et libertin).

 

Son programme tient en deux points: interdiction de toutes les religions et rétablissement de la peine de mort pour les condamnés consentants.

 video-l-ex-calaisienne-c-eacute-line-bar-7270.jpg.jpg

Avec Cindy Lee comme avec Céline Bara, la question est en définitive de savoir s'il faut privilégier le fond ou les formes...

 

Thierry Cayol 

 

 

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 14:17

Brassens y aurait perdu son latin. Voilà qu'on censure aujourd'hui l'affiche du film de Jean Dujardin "les Infidèles", au motif qu'elle montre deux jambes en l'air et un mâle dans une position qui en dit long.

 

En juin 2003, pourtant, le culturissime magazine "Histoire"  saluait  par "3H": historiquement excellent"  la pièce de Christian Siméon " Landru et fantaisies", vantée  par la publicité ci-dessous.

 

 

landru

 

 

 

 

Les-Infideles-Affiche-Collaterale-01

 

 

Est-ce à dire que c'est au nombre de jambes à la verticale (et à l'usage que l'on en fait) que les ligues dites "de vertu" et les escadrons féministes radicaux jugent de la toxicité morale d'une affiche ? 

 

Et Landru aurait-il été sauvé des flammes de l'enfer (si j'ose dire) uniquement parce que la publicité pur la pièce qui lui a été consacrée a été saluée par "Histoire" ?

 

Et pour paraphraser une nouvelle fois Brassens, "Ne jetez pas la pierre à la femme  adultère, je suis derrière"...

 

Thierry Cayol

 

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6 octobre 2011 4 06 /10 /octobre /2011 15:02

Après nous avoir livré un Manifeste contra-sexuel où elle faisait un brillant et hilarant éloge du godemiché , après avoir rendu compte de son protocole d’intoxication volontaire aux hormones mâles dans un bouillonnant récit à mi-chemin entre la théorie et la fiction , Beatriz Preciado – activiste et intellectuelle queer – nous revient aujourd’hui pour se lancer dans la réécriture de l'histoire américaine de l'après-guerre, à partir d'une analyse, aussi détaillée qu’intelligente, du magazine érotico-pornographique sans doute le plus connu au monde : Playboy.

 

Mieux vaut savoir d’emblée que Préciado applique à ses propos une logique rigoureusement foucaldienne. Critiques acerbes du bio-pouvoir, passez votre chemin : ce livre vous déplaira ! Défenseurs de l’Histoire et des Faits, pour qui les enjeux du pouvoir ne peuvent se déplacer des décisions prises du sommet de l'exercice politique, ne lisez pas ce texte ! Amateurs du politiquement correct, cet ouvrage n’est décidément pas pour vous.

 

Ici, Preciado nous invite à plonger dans les eaux troubles et confuses d’un pouvoir diffus, obscur, qui s’exerce par le bas, c'est-à-dire à même nos corps. Pour Preciado, à la suite de Foucault, nos subjectivités sont façonnées par des normes qui corsètent nos chairs par le biais des médias, de l'architecture, voire même, du design !

 

Dans ce nouvel ouvrage, mais c’était peut-être aussi déjà le cas dans les deux premiers, Preciado ne nous donne donc pas précisément à lire une interprétation de la réalité ; elle forge plutôt un artifice en mesure de cerner le réel du monde tel qu’il se construit.

 

Elle avance d’ailleurs prudemment sa pensée sous l'égide d’un extrait de La fille aux cheveux étranges  de David Foster Wallace qu’elle met en exergue : " Ces textes sont de pures fictions. Certains d’entre eux projettent les noms de "vraies" figures publiques dans des personnages et des situations inventés. Les noms d’entreprise, de médias et de personnalités politiques ne sont utilisés ici que pour représenter des personnages, des images, tout le bazar des rêves collectifs (...)" .

 

Prendre le risque du détour par l’affabulation, par l’excès de la fiction, par les déformations et les gauchissements dont elle peut se parer, c’est certainement s’avancer vers un monde dont l’aspect est encore moins respectable et encore plus effrayant que celui des " vraies figures publiques ". En s’enfonçant dans ce que l’on pourrait appeler, avec Nietzsche et Deleuze, les puissances du faux, l’auteure renonce peut-être à l’exactitude historicisante du savoir mais elle réussit à toucher au plus près du " bazar des rêves collectifs ".

 

Or, de fait, avec Pornotopie, Preciado plonge sa plume dans une encre vénéneuse qui renverse les certitudes positivistes pour inventer une autre Histoire, pour la queeriser : rendre aussi folle que bizarre   la lecture que nous pouvons avoir des rapports entre la construction des identités, la sexualité et l’architecture depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Bref, Preciado relit le réel de nos existences à l'aune de ce qu'il revêt à la fois de plus dérisoire et de plus secret : un magazine porno.

 

Avec une écriture à la fois drôle et limpide, l’auteure défend une thèse pour le moins originale qui risque de fasciner autant que de déplaire. Le magazine Playboy et ses dérivés (films, chaînes télévisées, mais aussi appartements, penthouses, clubs, hôtels, meubles) ont contribué à inventer un nouveau type de masculinité. Celui-ci se traduit dans une réorganisation de l’espace domestique et des plaisirs sexuels.

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 17:12

L'affaire remonte à 2008, mais c'est aujourd'hui seulement que la presse en a été informée: un homme a été condamné à 10.000 euros de dommages et intérêts pour "absence de relations sexuelles" avec sa femme.

 

Tout a commencé fin 2008, lorsqu'un juge niçois a prononcé un divorce aux torts exclusifs du mari. Ce dernier a aussitôt interjeté appel de cette décision, sans savoir qu'une mauvaise surprise l'attendait.

 

En effet, en mai 2009, la Cour d'appel d'Aix-en-Provence a non seulement confirmé le jugement de première instance, mais a également condamné le brave homme à verser à son ex-épouse 10.000 euros de dommages et intérêts, s'appuyant sur le fait que le couple n'entretenait plus de relations sexuelles depuis plusieurs années.

 

Pour sa défense, le mari oublieux a tenté d'expliquer qu'après 20 ans de vie commune, les relations s'étaient "espacées au fil du temps". Il a également invoqué une "fatigue chronique dûe aux horaires de travail" et des problèmes de santé.

 

Mais rien n'y a fait. La loi, c'est la loi, et le Code civil prévoit des obligations incombant aux époux, parmi lesquelles l'entretien de rapports sexuels. Bref, la Cour a justifié sa sanction et l'époux négligent s'en est allé, si j'ose dire, la queue entre les jambes...

 

Thierry Cayol

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18 août 2011 4 18 /08 /août /2011 02:19

Les blessures de Nafissatou Diallo auraient bien été causées par un viol. C'est du moinsce qui ressort du rapport médical établi par les services d'urgence d'un hôpital new-yorkais, que L'Express a pu consulter.

"Diagnostic: agression. Cause des blessures: agression, viol", est-il indiqué clairement en bas du rapport, qui ajoute que la femme de ménage était  arrivée accompagnée d'un  policier aux urgences, et qu'elle s'était plainte d'une douleur dans l'épaule gauche.

Des affirmations qui vont dans le sens de celles de David Koubbi, l'avocat de Tristane Banon, qui a aussi eu accès au dossier médical fin juilllet et qui disait qu'il n'était "pas vide". Le New York Times, qui a aussi pu consulter le rapport début juillet, évoquait bien "une agression sexuelle", rappelle Le Figaro.

Pourtant, mi-juillet, William Taylor, l'avocat de DSK, affirmait que "le dossier médical de l'accusatrice était vide, qu'il n'y avait aucune preuve, pas de blessure à l'épaule, pas de marque de violences, pas de bleus".


Le 9 août, Kenneth Thompson, l'avocat de Nafissatou Diallo, annonçait que sa cliente poursuivait l'ex-patron du FMI Dominique Strauss-Kahn au civil.

DSK devra comparaitre le 23 août prochain. Une date d'audience qui a été reportée de 23 jours, pour essentiellement permettre au procureur Cyrus Vance Jr de convaincre la romancière Tristane Banon, de témoigner à New-York dans le cadre d'une entraide judiciaire.

 

Thierry Cayol (avec l'Express et le Monde)

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29 juillet 2011 5 29 /07 /juillet /2011 14:03

Le 10 mai dernier, la chaîne Paris Première diffusait sa cérémonie des "Gérard", sorte de cérémonie des "César" mais essentiellement consacrée à des femmes et hommes politiques. A cette occasion le "Gérard du Queutard" était attribué à "Human Dick, alias Monsieur 30 centimètres, alias Ready for the Zob, alias Penetrator..." J'ai nommé Dominique Strauss-Kahn.

 

Cinq jours plus tard éclatait à New-York"l'affaire DSK". Jusque là, on pourrait penser à une banale coïncidence sans conséquence. Mais Paris Première a rediffusé mercredi "les Gérard de la politique 2011" et, allez savoir pourquoi, la scène concernant DSK a été coupée au montage.

 

La chaîne a tenté de se justifier en avançant que "la coupure était nécessaire car il y avait risque de diffamation. Nous n'avons pas envie de nourrir une polémique, nous n'avons pas plus de commentaires à faire".

 

A noter que l'émission "les Gérard de la politique" est produite par une société baptisée (ça ne s'invente pas) "Ta Chatte Production". Et savez-vous qui est l'un des principaux actionnaires de cette boite de production? Me David Koubbi, avocat de Tristane Banon!

 

Thierry Cayol 

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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 17:32

433713_17032223_460x306.jpgDominique Malabry n'imaginait pas que son œuvre, commandée en 2009 pour une exposition dans la concession Porsche de Bordeaux à l'occasion de la sortie de la Panaméra, aurait une telle connotation deux ans plus tard , ce fameux dimanche 12mai .« On m'avait demandé des toiles en relation avec l'information. J'ai pensé au Fonds monétaire international. Dans ma tête à l'époque, il déshabillait l'Afrique. C'est du moins comme ça que je le voyais. J'ai donc peint une jeune Africaine seins nus, avec en fond le visage de Dominique Strauss-Kahn. Pour être honnête, je connaissais la réputation sulfureuse du directeur du FMI. Mais ce n'est pas ce qui a justifié ma toile. »

 

 

Thierry Cayol

 


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22 juin 2011 3 22 /06 /juin /2011 10:31

Ca n'a pas traîné! Et tous ceux qui ont manqué le début de l'affaire DSK vont largement pouvoir se rattrapper en librairie dans les semaines qui viennent.

 

book cover l affaire dsk deux hypotheses pour une enigme

Citons en vrac quelques uns des livres à paraître: "l'affaire DSK, deux hypothèses pour une énigme" de Pierre-Yves Chereul (ed.Golias), "Madame DSK", de Renaud Revel (ed.First), "Il faut abattre DSK" de Jean-Pierre Jub (ed.Annickjubien), "La chûte: les secrets du cas DSK" de David Renault-d'Allonnes et Fabrice Rousselot (ed.Robert Laffont)

 

Et ce n'est qu'un début!

 

 

 

 

Thierry Cayol 

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11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 23:56

Si les aventures de DSK et de Georges Tron vous ont plu, si l'affaire Luc Ferry vous tient en haleine, vous aprécierez sans doute l'article que Cyril Lazaro consacre à une nouvelle affaire: l'affaire Jacques Mahéas.

 

Ce sénateur socialiste a été condamné en 2010 pour agressions sexuelles et est en passe d'être viré du PS.

 

Pour en savoir plus:  http://www.cyril-lazaro.com/article-c-est-a-un-senateur-76407655.html

 

Thierry Cayol

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5 juin 2011 7 05 /06 /juin /2011 16:40

Dix jours après les plaintes pour agression sexuelle déposées contre lui et près d'une semaine après sa démission du gouvernement, les affaires ne s'arrangent pas pour Georges Tron. Un de ses anciens collaborateurs à la mairie de Draveil, François-Joseph Roux, est venu corroborer le témoignage de l'une des deux employées qui ont déposé plainte et qui s'était confiée à lui à l'époque des faits.

 

Selon ce collaborateur (licencié depuis car Tron "savait qu'il savait"), "Tron convoquait  la jeune femme à n'importe quelle heure et il s'enfermait avec elle dans son bureau". François-Joseph Roux, qui précise ne pas avoir été témoin direct des faits, ajoute que l'employée "était sous l'emprise de Georges Tron. La seule manière de mettre fin à ça, c'était de porter plainte".

 

Thierry Cayol 

 

 

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  • : Ouvert à tous? Qu'ils soient de gauche ou de droite. Ce blog permet aussi à ceux qui ne veulent pas parler de politique d'aborder autre chose
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  • thierry cayol
  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans.
J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où
  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans. J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où

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