J'imagine d'ici vos mines angoissées. "comment se fait-ce?", devez-vous vous demander, "nous n'avons pas eu nos petites coquineries hier soir!"... Mea culpa. Je devais avoir l'esprit ailleurs, et j'ai complètement oublié votre feuilleton favori. C'est d'autant plus dommage que c'est le dernier épisode de la série (rassurez-vous, je vous prépare une nouvelle série pour les jours qui viennent, une sorte de sottisier des lois).
Aujourd'hui, c'est de contraception et d'avortement que je vais vous entretenir. Saviez vous que la taille des préservatifs et variable selon l'endroit où vous vivez?
En Asie, il vous faut compter dans les 14cm contre 17 en Europe et 19 en Amérique. L'histoire ne dit pas combien mesurent les préservatifs africains...
Dans l'Antiquité romaine, on pensait que l'eau froide tuait les spermatozoïdes. Aussi, après chaque rapport sexuel, une esclave donnait-elle un bain vaginal à sa maîtresse.
Toujours dans l'Antiquité, mais chez les Syriens, les femmes mettaient une éponge imbibée de vinaigre au fond de leur vagin pour êtres sûres de ne pas se retrouver enceintes.
Au XIXe siècle, on pouvait acheter des préservatifs garantis cinq ans. Après chaque usage, ils devaient être lavés, talqués et roulés jusqu'a la prochaine utilisation.
Jusqu'aux années 1960, date de la mise sur le marché de la pilule, le moyen de contraception le plus répandu chez les jeunes américaines était la douche
vaginale au Coca-Cola.
En Chine enfin, il existe toujours un métier un peu bizarre: contrôleur de règles. Afin de lutter contres les naissances trop nombreuses , ces contrôleurs, envoyés spéciaux des comités de contrôle des naissances, vérifient les règles des Chinoises. Et si une femme est enceinte, leur mission est de la conduire à l'hôpital pour se faire avorter.
Et voilà, c'en est fini des petites coquinereies de Thierry, qui vous auront accompagnés durant quinze jours.
Comme promis, je reviens bientôt pour vous distraire, avec un sottisier des lois de derrière les fagots.
Ciao!
Thierry Cayol