La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, n'en finit pas de faire parler d'elle. C'est du moins ce qui transparaît à la lecture de quelques brèves relevées dans la rubrique "en Sarkozie" de l'hebdomadaire Politis paru ce 28 avril.
Tout d'abord, il semble de plus en plus que Christine Lagarde, petite chérie du G20, soit pressentie pour succéder à DSK à la tête du FMI. Une information "officiellement taboue" qui permet à Politis d'ironiser: "Si DSK et Lagarde sont interchangeables, pourquoi ne pas présenter cette dernière aux primaires du PS?".
On apprend également que la ministre a investi en juin 2009 dans la société éditrice de logiciels Applicatour 19.980 euros, puis 14.949 en mai 2010. Un investissement qui lui a permis de bénéficier du dispositif ISF-PME. Celui-ci permet de déduire de l'impôt sur la fortune 75% des sommes investies dans les PME en direct et 50% des sommes investies via des fonds. Rien que ça. Et Politis d'ironiser encore, rappelant que ce dispositif "a été voté en 2007 dans le cadre de la loi Tepa défendue par...Mme Lagarde". Et de subodorer que Christine Lagarde "jurera sans doute qu'elle était désintéressée".
Thierry Cayol