L'union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) d'Etienne Tshisekedi, saura-t-elle convaicre les autres principaux opposants au gouvernement de la République du Congo (RDC) à faire bloc derrière le "Sphynx" à la prochaine élection présidentielle (à un seul tour) et à faire chûter l'actuel président, Joseph Kabila.
A 79 ans, le "Sphynx" entend se poser en leader naturel de l'opposition et en rassembleur. Un rôle que pourrait lui contester le Mouvement de Libération (MLC) de Frannçois Muamba qui, avec 64 députés et 17 sénateurs, est le premier parti d'oppostion.
L'UDPS par contre, qui pour avoir boycotté le scrutin de 2006, ne compte dans ses rangs aucun élu national. Reste donc à convaincre plusieurs cadres bien implantés. Comme par exemple Jean-Pierre Bemba, actuellement incarcéré à La Haye pour crimes de guerre , et qui attend d'être blanchi pour se poser en candidat potentiel
Reste le troisième prétendant, Vital Kamerhe, récent fondateur de l'Union pour la nation congolaise qui, à défaut de se faire un nom dans l'électorat, devra faire avaler le fait qu'il a été un proche collaborateur de Kabila, plus précisément son directeur de campagne.
Enfin, il faudra compter avec le président du Sénat, Léon Kengo Wa Dondon, qui fut l'ancien Premier ministre de Mobutu, qui ne s'est à ce jour pas prononcé sur l'éventualité d'une candidature.
Thierry Cayol