Fortes de leur succès, de grandes marques internationales comme Nike et Adidas (ou encore le français Lacoste) travaillent avec des fournisseurs chinois qui polluent les rivières en rejetant des déchets toxiques provoquant problèmes hormonaux ou cancers.
Pour que cela cesse, Greenpeace a lancé la campagne DETOX. Le week-end du 23 juillet, plus de 600 militants militants de Greenpeace ont entamé un strip-tease devant des enseignes Nike et Adidas dans 29 villes réparties dans 10 pays (Amsterdam, Paris, Pekin, Bangkok...)
La première réaction est venue du groupe allemand Puma qui, sur son site Internet, s'est engagé à lutter contre l'utilisation et les rejets de produits toxiques dans sa chaîne de fabrication.
Ce signal, émanant du troisième groupe mondial d'équipements sportifs, montre encore une fois ce qui est possible lorsque les activistes et les consommateurs exigent plus d'une industrie.
La première manche du défi DETOX revient donc à Puma, qui envoie un message fort et on ne peut plus clair à ses concurrents: permettre aux fournisseurs l'utilisation et le rejet de produits toxiques dangereux n'est tout simplement pas acceptable.
Dans la foulée de ce premier succès, Greenpeace a envoyé ce message aux présidents de Nike et Adidas: Si l'impossible n'est rien, alors il est temps d'oeuvrer avec vos fournisseurs et prestataires pour éliminer les substances toxiques de vos chaînes de production. Il est temps de prendre vos responsabilités. Le monde a besoin d'un champion pour un avenir sans produits toxiques. Just do it!
Thierry Cayol