Exit le sulfureux Jean-Noël Guerini et quelques brebis nauséabondes, le PS des Bouches-du-Rhône va devoir à présent s'occuper définitivement du cas de quelques énergumènes dont on est en droit de se demander ce qu'ils foutent-là.
Ainsi en va-t-il de Théo Balalas. Il y a peu encore, l'homme était le responsable des adhésions. La commission d'enquête sur les dysfonctionnements au sein du PS marseillais lui a côuté sa place, mais il n'en demeure pas moins membre du bureau fédéral.
Il suffit de se plonger dans le passé de Balalas pour comprendre la position malsaine dans laquelle se trouvent les socialistes marseillais. Ancien porte-flingue de l'OAS, l'homme a un temps exporté son savoir faire dans l'Espagne franquiste.
Revenu en France, il a fondé la section marseillaise du Front National en 1973. Et entre deux réunions du PS, Balalas, qui ne renie rien de son engagement fasciste, est un fidèle adhérent de l'Association pour la défense des intérêts moraux et matériels des anciens détenus de l'Algérie française (Adimad), un groupuscule d'extrème-droite qui vise à implanter partout en France des monuments à la mémoire de l'OAS. Le maire divers-droite et ex FN de Marignane, Daniel Simonpieri, lui a d'ailleurs ouvert tout grand les bras.
La présence même de Balalas est une insulte aux idéaux socialistes, et il est grand temps que le PS se débarrasse d'individus de son espèce.
Thierry Cayol