Treize millions de Marocains doivent se prononcer aujourd'hui pour dire oui ou non à la réforme constitutionnelle proposée par le roi Mohammed VI et qui a toutes les chances d'être largement adoptée.
En effet, les médias publics, les principaux partis, les syndicats et les mosquées ont appelé à voter pour le projet du roi, que seule une poignée d'opposants contestent ouvertement.
C'est le cas du Mouvement dit "du 20 février", qui a appelé à boycottter le scrutin, comme trois partis de gauche.
A travers cette réforme, Mohammed VI souhaite "consolider les piliers d'une monarchie constitutionnelle". C'est ainsi que va se trouver élargi le pouvoir du premier ministre, au détriment de celui du Roi.
En outre, la nouvelle constitution entend reconnaître la langue berbère, parlée par un quart de la population.
Thierry Cayol