La magistrate parisienne Laurence Vichnievsky, chef de f'ile d'Europe-Ecologie en PACA, dénonce "le règne du clientélisme et estime que "la "politique doit changer".
Selon elle, qui s'exprime au nom de son parti, "notre valeur phare est l'éthique, qui doit être mise en pratique (...) les élections cantonales sont, c'est vrai, une élection difficile pour notre mouvement qui est jeune et qui n'est pas encore versé dans le clientélisme. cela doit être un atout".
Evoquant du bout des lèvres le Front national, Vichnievsky se livre à un étrange parallèle, plutôt malvenu, entre les lepénistes et les socialistes au pouvoir dans les Bouches-du-Rhône (je dois à l'honnêteté de rappeler que le Conseil général présidé par Jean-Noël Guerini est au coeur d'une sombre affaire de malversations, de pots de vin et de fausses factures. Des fait qui ont conduit en prison plusieurs perssonnes dont le propre frère de Jean-Noël Guerini, Alexandre).
Laurence Vichnievsky dit intervenir comme responsable d'Europe-Ecologie "et pas comme juge" Reconnaissant qu'elle ne "sait rien sur l'affaire", la juge parisienne estime qu'elle n'a "pas de leçons à donner", ajoutant " j'ai une conception de l'action politique et de la gestion des collectivités locales, qui ne peut s'accommoder de pratiques mises en évidence dans cette affaire".
Et vlan pour Guerini! D'autant que Vichnievsky ne sarrête pas là.. Pour Madame le Juge la présomption d'innocence doit être respectée(...) mais je constate, sur un plan politique qu'ont été revelés des reséaux d'influence et le règne du clientélisme (...) Je ne veux pas le faire, contrairement à une grande partie de la classe politique".
Et quand il s'agit de ne pas se taire Laurence Vichnievsy en rajoute: "la démocratie est en danger. Les électeurs sont pris en otages et c'est insupportable, s'ils sont obligés de voter pour un candidat contestable. Allusion à peine voilée à Jean-Noël Guerini visiblement cible privilégiée de Laurence Vichnievsky. Sans ambages, celle-ci ajoute d'ailleurs "je me demande si Guerini doit rester président du conseil général...
Un poste qu'elle ne doit pas manquer de convoiter, de la même façon qu'elle affirme sans scrupules "je suis bien, à Marseille, j'ai envie du meilleur pour cette ville. Une façon comme une autre de laisser entendre qu'elle se verrait bien à la place de Jean-Claude Gaudin, dans le fauteul de maire de la deuxième ville de France.
Mais Laurence Vichnievsky ne doit pas savoir que, depuis Gaston Deffere. Marseille ne s'est jamais donnée à un"estrangié". Et qui plus est à une Parisienne!!!
Thierry Cayol