Il ne manquait plus que lui! Depuis son fief de Tulle, François Hollande a fait savoir ( et ce n'était pas un poisson d'avril...) qu'il serait candidat à la candidature du PS en 2012. On croit rêver...
Après la déterminée Royal, l'ineffable Aubry, le sinueux Montebourg, l'énigmatique Valls, le très made in USA DSK, et quelques illustrissimes inconnus, voilà donc que l'abîmé du cervelet Hollande se prend à y croire dur comme fer: il sera président de tous les Français.
Au rythme où vont les choses au PS, il y aura bientôt plus de postulants que de militants!
Il ne reste qu'à ressortir des cartons Jospin, Badinter, Chevènement ou pourquoi pas Guerini ou les repentis Besson et Kouchner, et le tableau sera parfait.
Mais ils oublient une chose, ces gens de "gôche" comme aime à les étiquetter mon ami Papy Mouzeot, c'est que les Français en ont ras la casquette de leurs imbroglios, et que la vraie gauche (sans le ô) n'a pas attendu après eux pour se mettre en marche et rappeler qu'être de gauche, c'est d'abord être avec le peuple et pas populiste, c'est de combattre le capitalisme et pas de vénérer les méthodes du patron du FMI.
Alors, c'est vrai nous avons un gros problème à gauche: à un an de l'élection présidentielle, nous sommes encore incapables de trouver nos marques, de présenter un programme qui tienne la route et (c'est tout de même important), de nous rallier derrière un nom qui tienne la route (Mélenchon et Besancenot ne sont plus dans la course).
Ce qu'il nous faudrait, c'est lancer au sein de cette gauche déçue par la "gôche" une sorte de référendum. Alors, puisqu'il faut bien que quelqu'un commence, je me lance, et je propose le nom du maire communiste d'Arles, Hervé Schiavetti.
Et maintenant, à vous la parole!
Thierry Cayol