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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 18:31

Les négociations sur le nombre de suppressions de postes, qui ont actuellement lieu entre le ministère de l'Education nationale et l'Enseignement catholique ne sont pas à la convenance de celui-ci, qui se dit "inquiet" quant à l'avenir d'un millier d'établissements.

 

Pour les défenseurs de l'enseignement catholique, "la rentrée prochaine sera très difficile, voire impossible" dans plusieurs académies, "sauf à fermer des classes pleines".

 

voyage_espagne.jpgCette situation est tout ce qu'il y a de paradoxal. En effet, de plus en plus nombreux sont les parents à frapper à la porte de l'enseignement privé. Et parrallèlement, l'Ecole catholique doit supporter une réduction de 4800 postes depuis quatre ans.

 

Les établissements catholiques sous contrat (qui totalisent plus de deux millions d'inscrits) refusent chaque année, faute de place, 30 à 40.000 élèves. Et l'on prévoit encore plus de 1600 suppressions d'emploi  à la prochaine rentrée.

 

Le Sénat a pourtant dans une grande mansuétude voté le transfert à l'école privée de quatre millions d'euros. Une bagatelle qui ne permettra que le maintien de 250 postes.

 

L'Ecole privée a beau crier pour tenter de faire entendre sa voix, elle n'est pas écoutée. Pour le ministre de l'Education, Luc Chatel, les suppressions de postes sont "équilibrées". Point barre.

 

Mais les enseignants ne l'entendent pas de cette oreille. Contractuels de droit public, les professeurs du privé passent les mêmes concours que leurs collègues du public et sont rémunérés par l'Etat. En cela, ils n'échappent pas aux réductions d'emploi des fonctionnaires en proportion des effectifs sous leur responsabilité, soit 20% des élèves.

 

Les syndicats de l'enseignement public estiment pour leur part que les suppressions de postes, qu'ils jugent moindres que dans le public avoisineraient en fait 17 à 18% dans le privé.

 

Le porte-parole du privé, Eric de Labarre, assure qu'il est bien conscient des difficultés de ses collègues du public et il insiste pour "que le vote des parlementaires soit respecté. Pour lui, "sans état d'esprit constructif, l'impasse budgétaire va se transformer en impasse politique.

 

L'Enseignement catholique se dit aujourd'hui prêt à assumer "une vraie réforme structurelle et pédagogique". Si les réductions d'effectifs se poursuivent dans les trois prochaines années sans mesures structurantes, ça finira mal", ajoute Eric de Labarre qui propose de "réduire le volume horaire du lycée".

 

Il appartiendrait aux établissements de décider où doit avoir lieu le retrait d'heures de cours, mais "une heure supprimée,, c'est 13000 emplois de sauvés" martèle Eric de Labarre.

 

Thierry Cayol

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commentaires

T
<br /> Peut-être est-ce une astuce pour faire encore casquer le mécréants!<br /> <br /> <br />
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  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans.
J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où
  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans. J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où

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