Même à ces guignols, Sarko, Royal, Le Pen, Aubry, DSK, Fillon, Dati, Villepin, Montebourg, Waechter, Juppé et tous ceux de leur trempe, je souhaite une bonne année.

Qu'ils la mettent à profit pour réfléchir sur eux-mêmes. Le pouvoir n'est pas tout. Je leur demande humblement, moi qui ne suis candidat à rien du tout, de regarder autour d'eux, au pied de leur immeuble, dans les banlieues ou dans les  coins de France les plus reculés. Ils y verront que des gens souffrent, appellent à l'aide, vivent parfois avec seulement quelques dizaines d'euros par mois tandis que Sarko et les autres sus-nommés dépensent sans compter pour leur confort personnel.

Je souhaite aussi une bonne année à nos sportifs; nos handballeurs, nos cyclistes et nos nageurs qui ont porté haut les couleurs de la France. Et je souhaite même une bonne année aux richissimes footballeurs-guignols qui ont représenté la France en Afrique du Sud. Que 2011 soit pour eux l'occasion de relativiser et de faire amende honorable, de se demander si taper dans un ballon mérite de gagner en une saison ce que le commun des Français ne gagne pas en une vie.

Je souhaite aussi, la gorge serrée, une bonne année à mon copain d'école Hervé Ghesquière et à notre confrère Stépane Taponier, retenus depuis plus d'un an en Afghanistan. 2010 a été pour eux l'année de tous les cauchemars, que 2011 soit celle la résurection.

Bonne année à toi aussi, petite Aurélie Martin, que de vilains juges français, au mépris de la législation en vigueur, ont envoyé passer peut-être 12 ans de ta vie dans les prisons espagnoles, au simple motif que tu étais sympathisante de la cause basque.

Bref, bonne année à tous. Aux gentils (qu'ils le restent), aux méchants (qu'ils changent leur façon d'être), à tous ceux qui se battent pour un Monde plus juste, où chacun pourra enfin VIVRE !

Thierry Cayol

Trop occupée à s'indigner -à juste titre- de la détention en Afghanistan d'Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, la presse française a quasiment passé sous silence le cas d'Aurore Martin, la jeune militante du  groupuscule basque Batasuna, auteur de plusieurs attentats et interdit en Espagne depuis 2003.

Aurore Martin, dont le seul tort en définitive et d'être une "sympathisante" de Batasuna et de l'ETA, fait l'objet d'un mandat d'arrêt européen lancé par l'Espagne, qui entend la juger pour ses activités illégales dans ce pays.

Mais Aurore Martin est française, elle vit en France, où les organisations interdites en Espagne, ne sont pas considérées comme illégales.

On comprend donc mal pourquoi la Cour de cassation a considéré qu'Aurore Martin devait être extradée, au mépris de la jurisprudence et en violation du  Droit  français, dont l'une des vocations est de protéger l'intégrité de nos compatriotes, et non de les jeter en pature à une justice étrangère.

Et surtout pas aux Espagnols qui, en matière de justice expéditive ont une solide expérience.  La France s'est-elle mêlée de leurs affaires lorsque, et ce n'est pas si loin, un certain  général  Francesco Franco y Bahamonde faisait assassiner ses opposants dont certains Francais, par milliers ? A-t-on alors lancé un mandat d'arrêt contre Franco  pour crimes contre l'humanité ? Non ! (et pourtant on aurait bien fait...)

En extradant Aurore Martin, la France envoie cette jeune femme de 31 ans en enfer. En Espagne, elle risque 12 ans de prison, pour avoir osé exprimer sa sympathie pour une cause.

Que les magistrats de la Cour de cassation  qui ont décidé d'extrader Aurore sachent qu'ils sacrifient une innocente jeune Française et qu'elle va être jugée en Espagne par des juges formés à l'école franquiste.

Les magistrats Français n'ont pas voulu entendre les partisans d'Aurore Martin. Ils ont refusé découter les 200 élus (dont Jean Lassalle, Didier Borotra ou encore Noël Mamère) qui leur demandaient de revoir leur copie. Dont acte.

Alors (et ce n'est pas un appel au meurtre, mais une suggestion à l'adressse des terroristes de Batasuna et de l'ETA), s'il leur venait à l'idée d'assassiner un juge, nous en avons quelques uns à Paris qui pourraient faire l'affaire...

                       Thierry Cayol

 Ces deux prétendantes à la mairie de Paris (détenue, rappelons-le, par le socialiste Bertrand Delanoë) se sont envoyé leurs quatre vérités par médias interposés.

Jouanno (la karateka) a lancé la première pierre. La ministre des sports, a fièrement annoncé qu'elle formerait un "ticket" avec François Fillon pour déboulonner le PS en 2014. Mais tout en précisant que Rachida Dati conserverait sa place de maire du VIIe arrondissement de Paris.

Dati (l'avocate), qui n'avait déjà pas digéré d'être virée du gouvernement du fait de son incompétence au poste de Garde des Sceaux, a aussitôt réagi.

Car cette pauvre Rachida, qui n'est plus grand chose à l'échelon national, entend bien retrouver un peu de sa gloire (tré)passée et caresse elle aussi l'ambition de conquérir Paris, un peu comme Aznavour avant elle.

Dati ne l'a pas envoyé dire à Jouanno: "Je suis surprise de cette agression, alors que j'ai un bilan en tant que maire du VIIe". Et d'énumérer les considérables avancées que le quartier a connu sous son mandat: des caméras sur le Champ de Mars, l'anglais à la maternelle, l'internat d'excellence..." Sans doute Mme Jouanno, qui n'a ni bilan ni idées, souhaite se faire une notoriété en m'agressant".

Mais Jouanno est déterminée. Comme sur un tatami, elle a envoyé son adversaire au tapis, expliquant que "Rachida est députée européenne et maire d'arrondissement. C'est déjà trés bien. Une élection à Paris, ce n'est pas du casting et on n'est pas là pour faire des coups. Pour Paris, il faut quelqu'un qui ait la stature de François Fillon. Il n'y a pas matière à polémique".

Voilà ce qu'est, à l'UMP, l'esprit de Noël revu et corrigé. Notez qu'en matière de nativité et de polémiques autour de la paternité du Christ, Rachida a déjà donné il y a deux ans...

Mais la politique a ceci de particulier qu'on met moins de temps à se rabibocher qu'à se détruire. J'en mets ma main à couper, lors de leur prochaine apparition en public et devant les caméras, Dati et Jouanno se feront plein de mamours, sous le contrôle de Sarko.

Thierry Cayol 

Le ridicule ne tue décidément plus...

On a d'abord eu une Miss France par an, "chapeautée"  par la mamie au chapeau. Elle était sensée représenter la France car un jury (très restreint) l'avait trouvée très belle.

 Je sais pas vous, mais des nanas bien plus jolies que les cagoles qui ont été élues depuis des années, j'en connais plein. Mais leur grand défaut, c'est de ne pas être assez niaises pour briguer un titre aussi ringard que celui de Miss France.

Mais il faut croire que la gloire éphémère de ces "Marianne" en soldes, attire plus qu'il n'y parait. La preuve: on en a désormais trois pour le prix d'une !

Car Madame de Fontenay, qui règnait depuis 1986 sur l'institution "Miss France" après avoir été virée en 1976  du comité "MissFrance, Miss Europe, Miss Univers", créé en en 1954 par Guy Levy (dit Guy Rinaldo, ça sonne mieux)n'est désormais plus la seule à avoir SA miss.

Car Michel Le Parmentier (quel hachis !) successeur de Rinaldo et appuyé par la société Endemol (qui appartient pour moitié au célèbre animateur Jacques Essebag, plus connu sous le nom d'Arthur) a décidé de remettre de l'ordre et de marcher sur les plates-bandes de Geneviève (de Fontenay)

Je sais, tout ça est bien compliqué, mais il normal de s'y attarder. Car c'est une page de l'Histoire de France qui se tourne.

Bref, ayant récupéré ses droits, Endemol a fait élire le 4 décembre "sa" miss France, Laury Thileman. Mais la dame au chapeau n'entendait pas en rester là et, le lendemain, son nouveau comité "Miss Nationale Geneviève de Fontenay" procédait en grandes pompes au sacre de la jeune Barbara Morel.

A ce stade de l'affaire, si vous avez bien suivi, nous avions deux plus belles filles de France. Mais l'histoire ne s'est pas arrêtée là: Le 19 décembre un mystérieux "Comité Miss France historique" a élu sa propre miss: Mathilde Florin.

Il y aurait là dessous des intérêts financiers que celà ne m'étonnerait pas. Et encore, 2010 n'est pas terminée ! Peut-être de nouvelles miss sont-elles en train de se pomponer...

On nage dans le grotesque, et j'ai une proposition à faire aux protagonistes de l'affaire: Puisque le niveau intellectuel des jeunes femmes sélectionnées n'est pas pris en compte (c'est d'ailleurs peut-être mieux ainsi) et que seule leur apparence physique entre en jeu, pourquoi ne pas se les partager ?

Il y aurait ainsi une miss-pif, une miss-lèvres, une miss- yeux, une miss-menton, une miss-lolos, une miss-bide, une miss-hanches, une miss-cul, une miss-cuisses, une miss-tibias...

Celà ferait l'affaire de tout le monde et multiplierait les chances de toutes les jeunes femmes de notre pays de se faire remarquer.

Mieux, et pour finir, si l'on arrive à élire onze miss, pourquoi ne pas envisager de les aligner en lieu et place des guignols de l'équipe de France de football ?

Thierry Cayol 

Il y a relativement longtemps que les nationalistes corses n'avaient plus mené d'action d'envergure.
Mercredi soir, pourtant, le petit village de Castellare-di-Casinca a tremblé. Une gigantesque explosion a détruit un camp de vacances bâti à proximité du village et appartenant au groupe de promotion immobilière Promeo, que les autonomistes et indépendantistes accusent de spéculation.

Violence, certes, mais sans volonté apparente de nuire à quelqu'un d'autre qu'au promoteur: Le commando d'une dizaine d'hommes cagoulés et armés a évacué les personnes présentes avant de mettre le feu aux poudres.

N'empêche, il s'agit là de l'une des plus graves actions menées par des groupuscules, depuis l'assassinat du préfet Claude Erignac,le 6 février 1998.

L'action menée illustre-t-elle la volonté de rallumer la mèche et de reprendre la lutte initiée par l'Action Régionaliste Corse (ARC)  le 21 août 1975 à Aleria par Edmond Simeoni ?

Ce jour-là, quelques dizaines de militants avaient investi la cave d'un viticulteur, accusé d'être responsable d'une escroquerie au préjudice des petits producteurs locaux.

Des moyens démesurés avaient été mis en oeuvre par le ministre de l'intérieur de l'époque, Michel Poniatowski, pour déloger les autonomistes. 1200 gendarmes et CRS, des blindés et des hélicoptères avaient convergé sur Aleria.

Une nuit durant, des fusillades avaient éclaté, faisant deux morts dans les rangs des forces de l'ordre. Ce n'est que lendemain que le commando s'était rendu, mais de véritables scènes d'émeute avaient éclaté à Bastia.

Le 27 août, alors que la pression n'était pas retombée, le gouvernement avait prononcé la dissolution, provoquant de nouvelles manifestions au cours desquelles un troisième policier avait été tué.

Aleria et l'ARC restent un symbole qui a encouragé l'émergence de groupuscules, dont le plus célèbre, et sans doute le plus violent, reste le Front de Libération Nationale la Corse (FLNC).

L'attentat commis mercredi, compte tenu de sa violence, laisse peut-être présumer une reprise de la lutte armée.

Thierry Cayol