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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 23:23

Ségolène Royal n'a vraiment pas de pot... Après avoir perdu tout à la fois l'élection présidentielle, son concubin  (et aujourd'hui rival ), sa popularité et le peu de confiance qu'elle inspirait aux gens de gauche, la voilà qui se fait cambrioler à tour de bras.

Coup de malchance ou coup de bluff  ? segolene royal

 

D'ici à ce que l'on mette Mélenchon, Aubry,Valls, Hollande, Montebourg et quelques autres en garde à vue, il n'y a qu'un pas...

 

Mais on retiendra surtout que ces exactions, survenues juste après sa déclaration de candidature  pour 2012, ressemblent singulièrement au meilleur moyen de faire pleurer dans les chaumières pour se faire plaindre.

 

Quoi qu'il en soit, et si Ségolène était par malheur élue présidente, il faudra avoir l'oeil sur le mobilier de l'Elysée et l'ensemble du patrimoine national. En général, les cambrioleurs en série ne s'arrêtent pas en cours de route...

 

thierry cayol

 

 

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2 décembre 2010 4 02 /12 /décembre /2010 11:07

Une nouvelle fois, Eric Cantona joue la provoc. Et ça fait du bien. Il déclarait il y a quelques jours que nul n'était besoin de descendre manifester dans les rues pour briser le système, mais qu'il suffisait que tous les possesseurs de comptes vident les caisses des banques en retirant tout l'argent qu'ils y ont déposé.

Une idée géniale et très cantonesque à laquelle personne n'avait songé jusqu'ici.

Mais les propos d'Eric Cantona ont fait bondir la droite, la ministre des finances Catherine Lagarde en tête. "A chacun son métier!" s'est-elle exclamé. Elle ne doit pas savoir qu'en la matière, Canto n'a de leçons à revoir de personne: super-champion de football et de beach-soccer, comédien de génie, pourquoi n'aurait-il pas le droit de se méler de ce qui "ne le regarde pas", à savoir la politique. Et gare à ceux qui voudraient l'empêcher de penser: sur tous les terrains, Eric sait encaisser les coups, mais il sait aussi en donner, qui font très mal...

Une suggestion me vient à l'esprit: Dans les soubresauts qui font que la gauche actuelle court au suicide, pourquoi ne pas inciter Eric Cantona à mettre de l'ordre en entrant dans course à la présidence de la République ?

Canto à l'Elysée et Lilian Thuram à Matignon, ça serait bien, non ?

  Thierry Cayol

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 23:42

 

SEGOLENE A ENCORE AU MOINS UNE FAN !

 

La jolie députée socialiste des Deux-Sèvres, Delphine Batho, delphine-batho 348a fait part de sa grande satisfaction après que Ségolène Royal, en plein marasme à gauche, ait devancé  tous les prétendants à l'élection présidentielle de 2012.

Pour elle (propos rapportés par le Figaro de mercredi), "Royal n'a pas peur de prendre des coups"..C'est de la naïveté ou alors je n' y comprend plus rien...

Ceintes de leurs écharpes tricolores et enfermées dans leur sectarisme, ni Royal ni Batho n'ont semble-t-il entendu le message du peuple de gauche.

A la dernière élection présidentielle, on l'a envoyée au casse-pipe Cette fois , Sego court au suicide. Au sein même du PS (si, si, il existe encore) son annonce prématurée en a échaudé plus d'un. Et c'est l'ensemble de la gauche qui n'y comprend plus rien.

Aubry, Hamon, Montebourg et bien d'autres, pris de court, vont devoir contre-attaquer pour ne pas voir réduites à néant les chances de la gauche de battre un Sarkozy contemplatif et ravi à l'idée qu'une dizaine de candidats de gauche vont s'entredéchirer. De là à penser, comme le souligne à juste titre Jean-François Kahn dans "Marianne", que le plus impopulaire des présidents de la Ve République conserve toutes ses chances d'être réélu grace à la gauche, il n'y a qu'un pas.

 Et pourquoi pas au premier tour si Villepin se retire de la course ?

Bref, la gentille mais un peu naïve Delphine Batho, qui se voit déjà ministre, a tout intérêt à réviser ses classiques. Quoique, si le goût du pouvoir lui est  tellement monté  à la tête, elle est toujours à même de retourner sa veste. Besson et Kouchner l'ont fait, alors pourquoi pas elle ? ce ne sont pas les traîtres aux valeurs de gauche qui manquent au sein du PS. Et Delphine est bien capable, à son tour, de nous mener en "Batho"...

 

Thierry Cayol

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30 novembre 2010 2 30 /11 /novembre /2010 13:45

 

jean-claude-gaudin-renaud-muselier 286

 

 

 

 

C'est lui-même qui le déclare ce mardi dans un entretien publié par "la Provence", le député Renaud Muselier se verrait bien en maire de Marseille, ce qui ne manquera pas d'agacer l'homme en place, Jean-Claude Gaudin, qui l'a pourtant "fabriqué" en en faisant son premier ajoint, avant de le pousser vers l'Assemblée Nationale et de convaincre Chirac de lui offrir un strapontin au gouvernement (où il n'a d'ailleurs fait qu'un bref passage).

 

Plus clair que ça, tu meurs: "Gaudin a raison de ne rien s'interdire, mais moi non plus je ne m'interdis rien" assure Muselier, qui, pour enfoncer le clou, claironne "je me positionne pour 2014".

 

Mais le fringuant conseiller de Jean-François Copé n'a sans doute pas bien pris le pouls de l'électorat marseillais. Tandis que Gaudin est au faîte de sa popularité, Muselier reste dans les esprits comme celui qui a offert à la gauche la présidence de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole.

 

Au final, les déclarations parricides de Muselier risquent fort d'accentuer les querelles au sein de la droite marseillaise. Mais 2014 reste encore loin, et le jeune loup a bien le temps de réfléchir. Nul doute que Gaudin et l'UMP l'y aideront...

 

Thierry Cayol 

 

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 19:10
On le disait fini. Michel Pezet, l'ancien président du Conseil Régional PACA. celui dont Gaston Defferre avait  fait son dauphin pour gérer Marseille, avant que les choses ne s'enveniment, montre le bout de son nez, au grand dam de la fédération des Bouches-du-Rhône.

Après la mort de Gastounet, décédé en mai 1986 au terme d'une houleuse réunion au siège de la rue Montgrand, qui avait vu le maire de Marseille désavoué par les siens, les socialistes s'étaient levés comme un seul homme pour dénoncer les coupables: Michel Pezet,

2010031119595908dénoncé comme "parricide" et traité de "petit marquis", et Philippe Sanmarco, l'autre "filleul" de Defferre, soutenu bec et ongles par l'académicienne Edmonde Charles-Roux, épouse de l'ancien mininistre de l'intérieur.

Dégoutés, Pezet et Sanmarco avaient fini par tourner le dos au PS, laissant celui-ci dans la mouise.

 

Car au PS, à Marseille, les hommes de la trempe de Gaston Defferre ne sont pas légion. On y trouve plutôt un ramassis d'arrivistes sans charisme aucun. Et en 1986, lorsqu'il a fallu parer au plus pressé, les socialistes ont eu bien du mal à trouver un candidat capable de battre le bouillant Jean-Claude Gaudin, dont Defferre disait en ptrivé qu'il le verrait volontiers lui succéder.

 

Quelques noms ont circulé: l'arrogante Sylvie Andrieux, aujourd'ui sénatrice, le gentil Jean-Victor Cordonnier, premier adjoint de Defferre, sympathique mais sans envergure, l'ambitieux Lucien Weygand, l'arriviste Jean-Noël Guerini ou encore les obscurs Eugène Caselli et Marius Masse. Mais il a bien fallu se rendre à l'évidence: Personne ne faisait l'affaire.

 

Alors les socialistes ont sorti de derrière les fagots un illustre inconnu, en se disant qu'l ferait bien l'affaire jusqu'aux municipales de 89, et qu'on aviserait alors. Et c'est ansi que le professeur en médecine Robert Vigouroux s'est installé dans le fauteuil de maire. Mais ce que le PS n'avait pas prévu, c'est que le bon docteur prendrait gout au pouvoir.

 

Et ce qui devait arriver arriva. En 1989, narguant le PS qui l'avait mis en place, Vigouroux s'est représenté, raflant huit secteurs de ville. Mais au fil des années, sa popularité n'a cessé de décliner, jusqu'à tomber à 15% d'intentions de votes à la veille des municipales de 1995, aux quelles il renonça finalement  à se présenter.

 

Sous l'oeil goguenard de Pezet et Sanmarco , le PS a été contraint d'aligner le pâle Marius Masse, laminé par les listes du tandem Gaudin-Muselier.

 

Aujourd'hui, la bande de sous-fifres du PS marseillais (qui tient quand même le Conseil général et le Conseil régional, respectivement présidés par Jean-Noël Guerini et l'arlésien Michel Vauzelle) est toujours là. Y est venu s'ajouter le jeune Patrick Menucci, qui caresse le rêve un peu fou de battre l'inamovible et toujours aussi populaire Jean-Claude Gaudin.

Et c'est là que nous en revenons à Pezet et Sanmarco, que l'on croyait définitivement enterrés, mais qui pointent le bout du nez. Après avoir tenté de s'implanter à Aix-en Provence la bourgeoise, plus dans les cordes de ce brillant avocat, Michel Pezet entame discrètement un retour aux sources.

 

Et Philippe Sanmarco, photo

alors ? Lui aussi semble sortir de sa réserve. Il sait qu'il est, avec Pezet, le plus redouté des éventuels adversaires de Jean-Claude Gaudin. Il y a peu, Sanmarco et Pezet ont participé côte à côte à un débat. Faut-il y voir un signe ? Peut-être bien. Mais s'ils ont l'ambition de reconquérir Marseille, il faudra qu'ils le fassent ensemble, en ouvrant la porte à toute la gauche marseillaise, du NPA au Modem. Et tant pis si le PS reste sur la touche.

 

 

thierry cayol  

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27 novembre 2010 6 27 /11 /novembre /2010 16:00

 

 

La France va mal ? Il était temps que l'on s'en aperçoive !

 

Projet1

 

 

La gauche n'est plus qu'une vue de l'esprit, un vaste foutoir admirablement incarné par le Parti Socialiste, Ségolène Royal, Martine Aubry, Dominique Strauss-Khan ou encore François Hollande en tête.

 

Il est manifeste que les pseudo-concertations au sein de cette "gauche" n'ont pour unique but que de satisfaire des ambitions personnelles, quitte à pactiser avec le Diable. Les négociations à peine discrètes entre les émissaires de Martine Aubry et ceux de sa Majesté Sarkozy en sont la désolante illustration.

 

Il est temps qu'une vraie gauche surgisse, celle dont rêvaient Jean Jaurès ou Léon Blum. Aujourd'hui des femmes et des hommes sont en mesure de l'incarner. De José Bové à François Bayrou, en passant par Daniel Cohn-Bendit, Olivier Besancenot, Gisèle Halimi, Manuel Valls, Robert Badinter, mais surtout Jean-Luc Mélenchon ou Arnaud Montebourg.

 

Certes, il ne sera pas facile de réunir tous ces gens dans une même ambition. Ainsi, il n'est pas évident  pour l'instant de voir Olivier Besancenot et François Bayrou assis à la même table . Mais c'est faisable, Nous sommes déjà quelques uns, voire nombreux à penser que c'est possible. Par ailleurs, dans l'hypothèse où nous laisserions les choses en l'état, et compte tenu de l'état de déliquescence de la droite, nous prendrions le risque de voir le Front National se renforcer.

Marine Le Pen à l'Elysée et Bruno Gollnisch à Matignon, ça vous tente ?

 

 

Thierry Cayol

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  • Journaliste marseillais exilé dans le Tarn et Garonne. 51 ans.
J'ai notamment travaillé pour Le Provençal, Le Dauphiné Libéré-Vaucluse matin, Le Soir, l'AFP, TMC, France 3, Le Club de la presse Marseille-Provence-Alpes et l'Agence Reuter, où
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