Isolé, lâché par la plupart de ses proches, l'ex-président Ivoirien Laurent Gbagbo continue à s'accocher désespérément à ce pouvoir qu'il n'a plus depuis le 28 novembre et multiplie les massacres de civils fidèles au président élu Alassane Outtara.
De simples accrochages, on en est venu depuis plusieurs semaines à de véritables tueries perpétrées par un Gbagbo à la dérive, qui est prêt à toutes les ignominies pour rester l'ombre du président qu'il a été.
Hier, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) a fait état de 800 civils massacrés mardi dans l'ouest du pays. Des morts qui viennent s'ajouter aux centaines de cadavres déjà répertoriés. Et Gbagbo ne se limite plus aux civils ivoiriens. Jeudi à Abidjan, c'est une Suédoise qui a été tuée tandis qu'un professeur francais a été assassiné dans son hôtel.
Laurent Gbagbo reste sourd aux appels à quitter le pouvoir qui lui parviennent du monde entier. Tandis que le nombre de morts ne cesse de s'accroître, Gbagbo fait comme si de rien n'était et se borne à considérer les partisans du président Ouattara comme des "rebelles".
Face à lui se dresse désormais une force internationale prête à intervenir à tout moment. C'est le cas notamment de l'opération française "Licorne" qui a porté son effectif a 1100 hommes.
Thierry Cayol